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| Histoire: | Service des transports et du tourisme
Le développement des transports automobiles et électriques, dès le début du XXe siècle, voit rattachée cette compétence dès 1919 rattachée au 1er Service administration et entretien (futur Service des routes) du Département des travaux publics, sous la forme du Bureau des automobiles (1918-1920), dirigé par Elie Deblüe (1918), puis par Edmond Rapin (1919-1920).
Le Service des moyens de transport, comme il s'appelle à l'origine, jouit d'une autonomie administrative entre 1921 et 1964.
Ses compétences comprennent alors la surveillance des chemins de fer, de la navigation, des horaires, des automobiles, des sites, de l'aviation et de l'aérostation.
Ce service sera surtout connu par le passage des examens de conduite automobile que les Vaudois pratiquèrent "au Château" jusqu'en 1963, date de l'ouverture du Service des automobiles à La Blécherette parallèlement à son rattachement au Département de justice et police et des affaires militaires.
Le Bureau de la taxe fut dirigé par René Henry de 1948 à 1962, le Bureau technique de l'expert autos par Ernest Veuilliez de 1948 à 1963 et le Bureau des permis et retraits de permis par Samuel Rohr (1956-1960) et Raymond Savoy (1960-1962).
Avant son rattachement au Secrétariat général (1965-1973), le Service des moyens de transport fut dirigé par: Emile Pahud (1921-1929), Charles Bonny (1930-1955), Emile Bontems (1956-1961), Pierre Giddey (1962-1964).
Ce service, rattaché au Secrétariat général sous la dénomination de l'Inspection du tourisme et des transports, fut dirigé successivement par: Gustave Perrin (1965-1967), Jacques Bailly (1968), Eugène Kutel (1969-1973).
Ce service fut à nouveau autonome sous la dénomination d'Office des transports et du tourisme (1974-1989) et de Service des transports et du tourisme (1989-1997), sous la direction de: Eugène Kutel (1974-1981), Vincent Krayenbühl (1981-1997).
Les compétences du service comportent: l'aide aux entreprises de transport obérées, l'examen des horaires, les préavis sur les projets de concessions touchant les chemins de fer, les débarcadères, les aérodromes, les tramways, les bus et téléphériques, les autorisations d'exploitation des remontées mécaniques, l'application de la législation sur le camping, le caravaning, les auberges de jeunesse, la lutte contre le bruit de la navigation aérienne, les taxes de séjour et de tourisme, l'étude des projets d'expansion touristique, le secrétariat du fonds d'équipement touristique.
Dès 1994, ce service est organisé en : Section administration, Section transports publics et Section tourisme.
Le Service des transports et du tourisme gère ou participe aux organes et commissions suivants: Commission des horaires, Conseil du tourisme (auparavant Commission consultative pour la taxe de séjour et du tourisme) et Commission du secteur hôtelier.
Auparavant, la Commission intercantonale pour la police de la navigation sur les lacs Léman, Neuchâtel, Bienne et Morat, la Commission consultative cantonale chargée de traiter les questions relatives au bruit de la navigation aérienne (Décision du Conseil d'Etat du 1er juillet 1969).
La loi du 29 novembre 1904 attribue la Police du Commerce au Département de Justice et police, plus particulièrement au Service de la Police administrative, qui gère la police du commerce, les établissements publics, les cinémas, les voyageurs de commerce, les prêteurs sur gage, les lotos et tombolas, les maîtres de ski et les guides de montagnes, jusqu'au 31 décembre 1997, date à laquelle l'Office Cantonal de la Police du Commerce (OCPC), devenue Police Cantonale du Commerce (PCC), est rattachée administrativement au Département de l'Economie (DEC), Service de l'Economie et du Tourisme (SET). |
| Organisation interne: | Rattachement administratif: Département de l'économie |
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