Le Bon Départ

 

Données de base

IdentifiantLe Bon Départ
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Collectivité
Forme(s) autorisée(s) du nom:Le Bon Départ

Zone de la description

Histoire:Le Bon Départ fut fondé par une Néerlandaise, Théa Bugnet-Van der Voort. Madeleine Curtat-Bugnet, la fille de Théa, dans une brochure intitulée « A la Rencontre de Théa Bugnet », relate sur un ton épique le parcours de sa mère qui naquit en 1887 à Tillburg dans un milieu bourgeois et qui manifesta précocement une ferme résistance envers son éducation sévère ainsi qu'une grande générosité. Son père, négociant en vin, acquit un château dans le Médoc où Théa s'éprit d'un jeune militaire, le lieutenant Charles Bugnet. En 1929, Théa connaît une période difficile. Elle séjourne aux Pays-Bas et y consulte le Docteur Postma qui "pressent immédiatement les riches possibilités de sa patiente, dirige ses lectures et, au travers de longues conversations, entreprend de la former en psychologie, lui conseillant parallèlement d'épanouir ses dons artistiques et l'orientation vers le dessin, la pyrogravure et le travail du cuir". Peu à peu, Théa met au point pour elle-même une "gymnastique respiratoire et vibratoire", qu'elle décide par la suite de vulgariser. Ainsi naquirent les principes Le Bon Départ, que Théa répandit d'abord en France et aux Pays-Bas, avant de décéder en 1951. Les idées de Théa Bugnet furent reprises et développées en France, par Simone Pailla, et aux Pays-Bas, par Annie Boom. De ces deux pays, la méthode gagna l'Algérie, le Canada, les Etats-Unis, le Brésil, l'Espagne et la Suisse.

Le 26 mars 1956, l'Association pour l'Etude et l'Education Psycho-Motrice de l'Enfant - Technique Théa Bugnet - Le Bon Départ, est déclarée à la Préfecture de Corbeil (Seine-et-Oise). Elle acquiert pour la première fois un statut officiel.

L'Association a pour objet :

1. La diffusion de l'enseignement de la méthode Le Bon Départ dans toutes ses applications.
2. L'observation de l'évolution de la psycho-motricité de l'enfant en rapport avec son développement.
3. L'étude des problèmes psycho-moteurs et pédagogiques afférents aux apprentissages scolaires.
4. La formation professionnelle des moniteurs appliquant la technique Théa Bugnet.
5. La surveillance morale des applications dans tous les groupements où elles ont lieu en France et à l'étranger.

Elle se réserve un droit de publication et d'organisation de conférences ou de cours. Elle assure ne poursuivre aucun but politique ou religieux.
Le premier bulletin de liaison de la société fut édité en 1961. L'Association s'implanta en Suisse dès 1962, par l'intermédiaire de deux psychologues scolaires, Marie-Louise Staehelin et J. Jucker, qui avaient suivi une session de cours Le Bon Départ à Paris. Le siège helvétique de l'Association est basé à Lausanne, d'où partent des ramifications vers le Tessin, le Valais, Fribourg, Genève et la Suisse alémanique. Elle est dirigée par un président et deux vice-présidents. L'un des vice-présidents dirige le Comité administratif, et l'autre, la Commission technique. La filière suisse dépendra entièrement de l'Association-mère basée à Paris jusqu'en 1981. Elle acquerra son autonomie par la création de l'Association Suisse pour la Rééducation Psychomotrice de l'Enfant, avec ses statuts, ses règlements, ses différentes instances.
Dès 1964, les autorités suisses ont reconnu une première filière de formation, la Rééducation psychomotrice de l'enfant par la méthode Le Bon Départ. L'Association, qui proposait des cours de perfectionnement, dont certains sont enregistrés sur cassette, ainsi qu'une formation ponctuée par un travail de diplôme, est restée très attachée aux principes émis par Théa Bugnel, comme en témoigne la déclaration d'une étudiante qui, en 1985, s'"engage formellement à ne faire lire son travail de diplôme qu'à des personnes de sa sphère privée" puisqu'"en raison des erreurs qu'il contient" il "ne peut prétendre être le reflet de la méthode Le Bon Départ et de son application". Néanmoins les responsables de l'Association, notamment Anne-Marie Couchepin et Françoise Mirza, témoignent d'une volonté d'ouverture en multipliant leurs efforts pour créer, en Suisse romande, une formation en psychomotricité reconnue. Cette volonté est illustrée par divers projets, en Valais, dans le canton du Jura, et également par un Mémoire-demande pour une formation en motricité (1988). Ces pourparlers aboutiront en 1996, année qui vit la création de l'Ecole romande en psychomotricité rattachée à l'Institut des Etudes Sociales (IES). L'Ecole romande en psychomotricité a été intégrée dans une future Haute Ecole spécialisée en Santé Sociale. Des institutions publiques assurent désormais une formation en psychomotricité et se sont substituées à l'Association suisse du Bon Départ.

Informations internes des archives

Code d'identification:[01631]

Relations avec des ressources archivistiques

Identification et intitulé de la ressource associé:PP 814