Dufour (famille)

 

Données de base

IdentifiantDufour (famille)
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Famille
Forme(s) autorisée(s) du nom:Dufour (famille)

Zone de la description

Histoire:La famille Dufour dont il est question dans ce fonds est originaire du Châtelard (Montreux). Un Douz-For est cité au 14ème siècle à Glion, au 15ème siècle des Dufour le sont à Brent, et au 16ème tout aux alentours de Montreux. De nombreuses branches seront issues de cette branche initiale, dont la branche dite « de Lausanne » qui est celle du présent fonds. Jean-Pierre Dufour, vigneron aux Vernex, eut en 1767 avec Esther Perret un enfant naturel, Jean-Pierre-David, père de Jean-Pierre Dufour (1795-1850, époux de Caroline Champel), instituteur, présent dans le fonds. Les trois fils de ce dernier connurent de brillantes carrières scientifiques, et à leur tour leurs descendants.

L'aîné des fils de Jean-Pierre Dufour, Charles (1827-1902, époux d'Aimée Falquier), étudia les sciences puis devint enseignant, d'abord aux collèges d'Orbe et de Morges (établissements qu'il dirigea), puis il devint professeur de mathématiques et d'astronomie à l'Université de Lausanne. Il réalisa, entre autres, des travaux sur la lumière des étoiles, sur le charbon, sur les glaciers et sur les sources.

Son frère, Louis (1832-1892, époux de Mathilde Dapples), fut professeur de physique à l'Université de Lausanne (dont il fut aussi le recteur entre 1855 et 1873). Il fut un ami d'Eugène Rambert. Il fit des recherches sur la météorologie, notamment sur le foehn et découvrit l'« effet Dufour ». Il fut un membre très actif de la Société vaudoise des sciences naturelles (qu'il présida entre 1854 et 1855 et en 1862). Jean et Auguste, ses fils, suivirent l'exemple familiale et devinrent respectivement professeur de botanique et ophtalmologue.

Quant au troisième, Marc (1843-1910, époux de Marie Blumer), il fut un ophtalmologue de grande renommée. A l'âge de 17 ans, il logea chez Catherine de Rumine qui cherchait à entourer son fils, Gabriel, d'un jeune ami. De là est née la grande amitié qui le lia à Gabriel de Rumine. Il étudia la médecine à Berne, à Würzburg, à Paris et à Zürich. En 1870, ilparticipa à une mission d'ambulance de la Croix-Rouge lors de la guerre franco-allemande. Ensuite, il dirigea l'hôpital ophtalmique de Lausanne et s'engagea considérablement pour l'Asile des aveugles. Il fut aussi professeur à l'Université de Lausanne et recteur entre 1894 et 1896. Il fut membre, entre autres, de la Société vaudoise de médecine, de la Société coopérative de consommation et du Conseil d'administration de la Société d'assurance « La Suisse ». Il participa à la vie politique de son canton, d'abord en tant que membre du Conseil communal de Lausanne, puis brièvement au Grand Conseil, et enfin comme membre de la Constituante vaudoise de 1885.
Un des fils de Marc, Othmar Dufour (1876-1940, époux de Jeanne Vuilleumier), suivit la voie paternelle et fut également ophtalmologue.
L'autre fils de Marc, Pierre Dufour (1881-1952, époux de Danielle Mercier), fut quant à lui ingénieur. Il réalisa un stage à Pittsburgh aux Etats-Unis, à la compagnie Westinghouse. De retour en Suisse, il travailla aux Ateliers de construction à Oerlikon puis aux Câbleries et Tréfileries de Cossonay. Il reprit ensuite des études de physique à Paris. Il réalisa des travaux sur les techniques de représentation des cartes typographiques. Il enseigna ensuite la physique au Gymnase classique de Lausanne et à des apprentis électriciens. Il fut d'ailleurs membre de l'Association suisse de électriciens. Il fut aussi membre (et président en 1931 et 1932) de la Société vaudoise des sciences naturelles, et membre de la Murithienne. Il participa également à diverses institutions en tant que membre des comités d'administration, du funiculaire Lausanne-Ouchy et des Eaux de Bret, par exemple, ou de l'Asile des aveugles, ou encore de l'école La Source.
Un de ses fils, René, fut, comme son grand-père, ophtalmologue. Tandis qu'un autre fils de Pierre, Ferdinand (1909-2003, époux de Claire Bordier), après une licence en droit, embrassa la carrière diplomatique, et fut délégué en Syrie, puis ambassadeur aux Philippines. Leur soeur, Marie Dufour, fut organiste et elle fut conseillère communale lausannoise, parmi les premières femmes à être élues.
La famille Dufour du Châtelard (Montreux) connut aussi une branche américaine, descendante de Jean-Jacques Dufour (1763-1827) qui fut pionnier de la vigne aux Etats-Unis. Il semblerait que cette branche est actuellement éteinte.
Les personnalités les plus représentées dans le présent fonds sont Jean-Pierre Dufour, Marc Dufour, Pierre Dufour et Ferdinand Dufour.
Les familles alliées sont la famille Champel, la famille Rivaz, la famille Blumer, la famille Vuilleumier et la famille Mercier. C'est cette dernière famille qui est le plus représentée dans le fonds, par Jean-Jacques Mercier de Molin, tanneur, et son épouse Marie.
Il existe un arbre généalogique dans la version papier.

Informations internes des archives

Code d'identification:[01620]

Relations avec des ressources archivistiques

Identification et intitulé de la ressource associé:P Dufour (Pierre)