Zone de la description |
Histoire: | Famille vaudoise, bourgeoise de Lausanne dès 1601, originaire de Belmont-sur-Lausanne où elle est citée depuis 1295, les Bugnion occupèrent à Lausanne de nombreuses fonctions publiques et s'imposèrent parmi les plus grands représentants de la bourgeoisie intellectuelle. Leur assise économique sera imposante, ils figurent vers 1900 parmi les plus grands contribuables de la ville de Lausanne. La filiation directe de la famille remonte à André douz Bugnion mentionné à Belmont en 1381. Depuis le début du XVIIe siècle, la famille Bugnion a donné à chaque génération des conseillers et des magistrats à la ville de Lausanne. On peut citer à titre d'exemple Charles-Timothée, boursier de la ville de Lausanne, qui fit partie de la députation lausannoise qui reçut Napoléon Bonaparte en 1800, ou son fils Charles-Juste, conseiller communal de Lausanne et député au Grand Conseil vaudois. En outre, la famille Bugnion donna à l'Eglise nombre de représentants, tels qu'Albert, qui fut le premier pasteur de la nouvelle paroisse des Croisettes ou le doyen Charles Bugnion, qui fut l'un des principaux guides de l'Eglise nationale au moment de la Révolution. Elle compte parmi les premiers adhérents de l'Eglise libre. Elle est également connue par sa maison de banque fondée en 1803 à Lausanne par Charles-Timothée et dirigée successivement par son fils Charles-Juste, son petit-fils Charles-Auguste et Paul, son arrière-petit-fils (la banque est absorbée en 1965 par l'Union des Banques Suisses). Elle fit l'acquisition, le 29 novembre 1841, du domaine de l'Hermitage en contrebas du Signal de Sauvabelin, dont les premiers documents font l'histoire dès le début du XVIIIe siècle et qui restera aux mains des Bugnion jusqu'en 1976. La maison familiale abrite depuis 1984 la Fondation de l'Hermitage, dont la création est l'oeuvre du docteur Michel Bugnion, appuyé par sa famille. |
|