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| Histoire: | Au niveau national : fondée en 1894 sous le nom de "Société suisse des sages-femmes", puis devenant l'"Association suisse des sages-femmes", cette institution a pour tâche, et ceci dès sa création, de sauvegarder et de défendre les intérêts communs des sages-femmes suisses, en général, et plus spécialement de ses membres, en tentant en particulier d'améliorer leur situation matérielle, de chercher à obtenir le libre exercice de la profession de sage-femme, de leur assurer une instruction scientifique uniforme, de venir en aide aux sociétaires qui sont malades ou dans le besoin et d'entretenir des relations d'amitié entre les sociétaires. Ces buts seront atteints notamment par l'établissement de bons rapports avec les autorités sanitaires de la Confédération et des cantons, avec la Croix-Rouge suisse et le concordat des caisses-maladie, ainsi que par l'entretien de bonnes relations avec le corps médical; en éditant et diffusant le journal "Die Schweizer Hebamme", organe officiel d'échange, de coopération, d'information et de formation; en administrant un Fonds d'entraide et en entretenant un bureau de placement. L'Association est une société faîtière composée de sections régionales.
Au niveau de la section vaudoise : le 13 octobre 1898, l'Hôtel-de-Ville de Lausanne eut l'honneur d'abriter la première assemblée générale des sages-femmes du canton de Vaud, qui réunit 61 sages-femmes venues de tous les districts. Cette section vaudoise vit le jour grâce au Dr Guillaume Rossier et à sa conviction qu'il fallait améliorer le sort des sages-femmes; dès 1900, il assura d'ailleurs la rédaction du "Journal de la sage-femme"; ses successeurs furent les professeurs Rodolphe Rochat, Pierre Dubuis, Georges de Werra et Claude Revaz. La fonction de présidente de la section vaudoise fut quant à elle tenue dès 1960 environ par Mme Hélène Cornaz, qui laissa sa place à Mme Marthe Winter, suivie de Mmes Marguerite Vittoz et Jeannine Groux, puis de Mme Charlotte Gardiol. Le "Journal de la sage-femme" est édité aux frais et sous la responsabilité de la section vaudoise, celle-ci ayant en effet refusé, durant les premières années de son existence, une fusion avec son homologue bilingue (français-allemand) "Die Schweizer Hebamme". La rédaction de la partie générale du journal est confiée si possible à une membre de l'Association suisse des sages-femmes. |
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