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| Histoire: | Le Comité de surveillance de Payerne est fondé le 16 janvier 1798 pour communiquer avec celui de Lausanne. Il va assurer la transition entre l'Ancien et le Nouveau Régime. Il a pour tâche d'organiser le mouvement révolutionnaire dans la région. A partir du 27 janvier, à l'annonce de l'arrivée des troupes françaises, de nombreuses communes de la région adhèrent au Comité. Celui-ci se charge de trouver des logements pour les soldats et veille à les ravitailler.
Le Comité de surveillance de Payerne devient l'autorité effective qui dirige les opérations dans la région. Il doit faire face aux nombreuses réquisitions en nourriture et fourrage que provoque la présence de l'armée française et empêcher les vivres de quitter le pays par contrebande vers Neuchâtel.
Au problème de la présence militaire française s'ajoute, dès le 7 février, le projet de nouvelle Constitution qui prévoit le rattachement de Payerne et d'Avenches au canton de Fribourg. Le Comité de surveillance réagit en convoquant les députés des communes voisines pour le 23 février, dans le but de créer un nouveau canton. L'acceptation du projet de Constitution par l'Assemblée, le 10 février, les contraint d'abandonner l'idée du nouveau canton. La réunion a tout de même lieu. Les représentants des communes votent à l'unanimité le rattachement au canton de Fribourg, mais reste à obtenir l'adhésion de la ville de Fribourg. Le 15 février, la nouvelle Constitution est acceptée par Payerne. Le même jour, Fribourg rend une réponse des plus ambiguës. Payerne est proclamée chef-lieu du canton provisoire qui prend le nom de Sarine et Broye. Le 2 mars, Fribourg capitule devant les troupes françaises qui marchent sur Berne et un nouveau gouvernement est installé dans la ville. Celui-ci refuse de se rendre à Payerne, mais y est contraint par la force française.
Le 15 mars, deux cents électeurs se retrouvent à Payerne pour procéder à la nomination des autorités judiciaires et des députés au Corps législatif helvétique. Le 30 mars, les résultats sont communiqués au Gouvernement provisoire de la ville de Fribourg. Payerne a perdu son titre de chef-lieu du canton. Les Payernois craignent la suprématie religieuse et politique de Fribourg. Le Comité de surveillance envoie un représentant au gouvernement français à Berne pour lui exposer le voeu de faire partie du Canton du Léman. Sans succès. Payerne est rattachée au canton de Fribourg jusqu'en 1803. Le Comité de surveillance de Payerne est remplacé le 30 mars 1798 par les autorités régulièrement élues. |
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