Espérance et cordialité (loge maçonnique)

 

Données de base

IdentifiantEspérance et cordialité (loge maçonnique)
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Collectivité
Forme(s) autorisée(s) du nom:Espérance et cordialité (loge maçonnique)

Zone de la description

Histoire:La loge maçonnique « Espérance et Cordialité » est l’une des plus anciennes de Suisse Romande. Elle est issue de la fusion d’« Espérance » (fondée en 1808) et de « Cordialité » (fondée en 1811). Le 29 novembre 1821, une assemblée délibérative composée de membres des deux loges lausannoises entérine la décision de ne former qu’une seule entité sous la dénomination d’« Espérance et Cordialité » qui voit le jour le 12 janvier 1822. À cette date, les 86 membres de la nouvelle entité se réunissent sous la présidence d’Antoine Miéville (président de la commission temporaire de réunions) pour élire les premiers membres du Collège des officiers, instance dirigeante de la loge composée de onze membres :

Antoine Miéville et Georges Rouge : Vénérables
Abraham-Vincent Müller : Premier Surveillant
Jérémie Baud : Second surveillant
Louis Pflüger : Secrétaire
Emmanuel de la Harpe : Orateur
Albert Bessières : Trésorier
Jacques Bourgogne : Garde des sceaux
Louis Boucherie : Aumônier
Jean-Jacques Mayor : Maître des cérémonies
Philippe Gonvers : Stuart
Charles-André Nicole : Architecte-vérificateur

Au cours de cette même année, « Espérance et Cordialité » adhère à la Grande loge Nationale suisse puis adopte en 1829 le REAA (Rite écossais Ancien et Accepté). En 1842, elle participe à la première assemblée constituante de la GLSA (Grande Loge Suisse Alpina) au Locle puis en devient l’une des co-fondatrices et membre sous le numéro 20. Se réunissant initialement le dernier jeudi de chaque mois puis le lundi (à partir de juin 1831) pour ses tenues (réunions) et travaux, « Espérance et Cordialité » comportera jusqu’à 200 membres (1922) parmi lesquels le futur Conseiller fédéral Louis Ruchonnet (adhérant en 1862). Elle établit son temple sur six sites distincts au cours de ses 200 ans d’existence (de sa fondation à 1829, siège à la Madeleine, maison Fiaux ; de 1875 à 1911, à la Cité-Derrière 19 ; de 1911 à 1942, à l’Avenue Ruchonnet 18 ; de 1942 à 1951, à la route de Genève 10 ; de 1951 à nos jours, à l’Avenue de Beaulieu 17). Revendiquant l’adoption d’une démarche de spiritualité laïque, de tolérance et de fraternité, la loge s’investit au cours de son histoire, parallèlement à ses activités maçonniques, dans divers projets philanthropiques parmi lesquels l’aide à la colonie suisse du Brésil (1822), une participation à la création de la Société vaudoise de Secours mutuels (1846) et de la Solidarité (société fondée en 1882, active dans les domaines de la formation professionnelle et de la protection de l’enfance) ou encore la Paternelle (société de secours mutuels d’assurance pour les orphelins, fondée en 1884).

Informations internes des archives

Code d'identification:[02194]

Relations avec des ressources archivistiques

Identification et intitulé de la ressource associé:PP 1190