Zone de la description |
Histoire: | Les groupes antinucléaires vaudois, comme les nomme la presse romande, sont des entités aux contours flous que réunissent les batailles de la seconde moitié du XXe siècle contre le développement de l’énergie nucléaire en Suisse. Au sein de cette nébuleuse de groupes activistes vaudois, on distingue notamment les entités suivantes : - Comité anti-déchets atomiques de Lucens (CADAL) ; - Comité anti-déchets Ollon (CADO) ; - Comité antinucléaire de soutien à Kaiseraugst (CASAK) ; - Comité lausannois anti-nucléaire (CLAN) ; - Groupe anti-nucléaire de Moudon (GAM) ; - Mouvement anti-nucléaire du Chablais (MAC) ; - Mouvement anti-nucléaire de La Côte (MANCO).
Plusieurs de ces groupes militent officiellement côte à côte à différentes reprises, par exemple lors de la révision partielle de la loi fédérale sur l’énergie atomique de 1959 puis, en 1981, en faveur de l’initiative cantonale pour le contrôle démocratique du nucléaire. En terres vaudoises, ce combat est incarné par différentes personnalités telles que Gérald Jaquenoud, Daniel Brélaz ou encore Paul Girardet. Idéologiquement, les groupes antinucléaires vaudois croisent le fer avec des entités telles que la Coopérative pour l’entreposage des déchets radioactifs (CEDRA, rebaptisée NAGRA - Société nationale pour le stockage des déchets) ou le Groupement des amis de la centrale nucléaire expérimentale de Lucens (GAL). Plus généralement, les groupes antinucléaires vaudois s’intègrent dans un paysage national foisonnant. En effet, entre 1979 et 2003,ce ne sont pas moins de six initiatives fédérales qui sont portées devant peuple suisse par différents organismes militants et leurs alliés politiques. Au-delà des résultats sortis des urnes, la cause antinucléaire a lancé les carrières d’une génération d’hommes politiques suisses nés avec ce combat. |
|