Zone de la description |
Histoire: | Dès la création de Radio-Lausanne et Radio-Genève en 1922, les Eglises protestantes respectivement du canton de Vaud et du canton de Genève, ont participé aux programmes naissants par la transmission de cultes et de conférences religieuses. Les catholiques en ont fait autant peu d’années plus tard. Quelques ecclésiastiques, dont Mgr Marius Besson, évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, ont participé à des « causeries catholiques ». Le curé lausannois Jacques Haas (1908-1973) a progressivement fait partie des intervenants et a été maintes fois sollicité par Radio-Lausanne pour parler d’événements à Rome. Tout en étant prêtre en paroisse, l’abbé Haas a véritablement organisé la présence catholique à la Radio Suisse Romande, puis à la Télévision.
MESSES RADIODIFFUSÉES La messe a été radiodiffusée dès le 5 mai 1940 par Radio-Genève (direct de la paroisse catholique de Carouge) et le 12 mai par Radio-Lausanne (direct de l’Abbaye de Saint-Maurice). Ces transmissions sont dès lors régulièrement inscrites dans les programmes, même si des transmissions isolées avaient eu lieu précédemment dès Noël 1928. Alors que le culte protestant était diffusé régulièrement depuis 1924 par Radio-Genève et Radio-Lausanne, les catholiques de Suisse romande suivaient jusqu’alors les « messes des malades » de Radio-Luxembourg (ondes longues) de l’abbaye St-Maurice de Clervaux. L’émetteur luxembourgeois ayant été « victime » de la guerre, les catholiques romands ont alors demandé à Mgr Besson d’obtenir une messe à la Radio, à l’instar des protestants qui diffusaient le culte.
LITURGIES TÉLÉVISÉES L’abbé Jacques Haas s’est investi de plus en plus à la Radio. Mais lorsque la Télévision Suisse romande fut constituée en 1954, il avait aussi pris les contacts utiles pour créer également à la Télévision des émissions catholiques. Le pasteur Robert Stahler en faisait autant pour les émissions protestantes. Leur collaboration et leurs contacts avec les directions ont permis l’instauration de liturgies télévisées (la première messe romande à Romont en 1955) et la création des émissions « Présence », alternativement catholiques et protestantes. Il y eut aussi le lancement de « C’est demain dimanche », brève intervention du samedi soir assumée par des ecclésiastiques protestants, catholiques-romains et, 3-4 fois l’an, catholiques-chrétiens.
Jacques Haas crée en 1958 le Centre catholique de radio et télévision CCRT, une association, qui devient le partenaire historique de la production d'émissions catholiques à la Radio suisse romande et à la Télévision suisse romande devenues la RTS.
Il engage un certain nombre de personnes pour le seconder: - Abbé Jacques Richoz à mi-temps jusqu'en décembre 1975 (pour la Radio) - Abbé Henri Nicod, depuis le 13 avril 1967 (pour la Télévision) - Abbé Georges Juvet pour la "Minute oecuménique" dès 1964 (pour Radio Suisse internationale)
Au décès de Monseigner Jacques Haas en 1973, l'abbé André Babel rédacteur au courrier à Genève lui succède. Il donne au CCRT une structure romande: Sont engagés: - L'Abbé Michel Demierre (depuis 1975) pour la télévision; - André Kolly (depuis 1976), èremier laïc pour l'équipe radio; - Raphaël Pasquier en 1981.
DÉVELOPPEMENTS INSTITUTIONNELS La période de direction d’André Babel a vu se créer les radios et télévisions locales. Quelques années plus tôt, en 1974 ou 75, il a lui-même présidé Communication communautaire, une association œcuménique animée par le pasteur Bernard van Baalen pour la mise en œuvre de réalisations en vidéo dans un but de formation à la participation aux médias et à la présentation de ses projets. En 1983, André Babel organisa le déplacement du siège du CCRT du ch. de Boisy au chemin des Abeilles, dans un immeuble plus vaste et plus proche de la Radio. En 1984, il devint le premier président de la Commission des médias des évêques suisses. Il présida également UNDA-Europe pendant 6 ans. Il quitta la charge de directeur du CCRT en 1988, date à laquelle le comité nomma André Kolly dans cette fonction. Le premier directeur laïc du CCRT exerça sa fonction jusqu’en janvier 2010, alors que le nouveau directeur fut engagé le 1er novembre 2009 en la personne de Bernard Litzler, jusqu’alors rédacteur en chef de l’Echo-Magazine. Il revint à Bernard Litzler, 4e directeur de l’histoire du CCRT, d’opérer la transition entre CCRT et Cath-Info, le nouveau Centre catholique des médias en Suisse romande, lequel a également incorporé l’agence de presse APIC et le site internet catholique romand Catholink. En janvier 2015, LE CCRT confie ses missions à l'association Cath-Info. Depuis, le CCRT a modifié son nom en CCRT-Solidaire et son but est de soutenir Cath-Info, en particulier dans ses tâches auprès de la Radio-Télévision Suisse (TSR) et auprès des catholiques de Suisse romande. Son siège est à Lausanne. |
|