Lagier, Borel-Saladin, Haldimann-Sauvin (familles)

 

Données de base

IdentifiantLagier, Borel-Saladin, Haldimann-Sauvin (familles)
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Famille
Forme(s) autorisée(s) du nom:Lagier, Borel-Saladin, Haldimann-Sauvin (familles)
Autres formes du nom:Château de Perroy

Zone de la description

Histoire:Le château de Perroy est attesté depuis le XVe siècle, mais son aspect actuel remonte aux XVIIe et XVIIIe siècles. A la tête du fief dit «de Coudrée», le château était essentiellement une résidence seigneuriale, tandis que le siège de la seigneurie de Perroy se trouvait dans la maison forte du Prieuré. Au fil du temps plusieurs propriétaires se succèdent : les d’Allinges (seigneurs de Coudrée), les Budé de Monfort, les Martines dès 1459. Le domaine présente alors deux bâtisses, une «maison haute» et une «maison basse» (celle-ci reconstruite plus haute que la première avant 1490). En 1666, l’ensemble appartient à Jean-François de Martines, seigneur de Bourjod. Dès 1679, une annexe accompagne la façade orientale de la maison forte, tandis qu’à l’ouest s’y ajoute un bâtiment abritant cave et pressoir.

En 1723, le château est vendu au général Carl Hackbrett (1674-1737), seigneur de Kehrsatz (Bern), bailli de Lausanne de 1731 à 1737 et déjà propriétaire de domaines à Fechy, Bougy-Villars et Malessert. On lui doit la construction de la ferme - érigée sur les plans dus à l’architecte lausannois Guillaume Delagrange (1664-1733) -, l’aménagement de l’allée d’accès, du jardin «à la française», ainsi que des travaux à l’intérieur du château.
Au décès du général Hackbrett en 1737, le château est occupé par [Gottlieb] von Diesbach, puis, dès 1743, il passe à Jean-Rodolphe May et est ensuite hérité de père en fils. Vers 1790, Louis-Bernard-Rodolphe May (1770-1817) fait reconstruire la ferme, qui comprend alors une grange et une écurie.
En 1834, Louise-Elisabeth de Blonay, veuve de Louis-Bernard-Rodolphe May, vend la propriété au pasteur Louis-Benjamin Dumont, qu’en 1847 la revend à Jacques-François-Louis Lagier dit Le Doyen (1811-1897), pasteur de Perroy dès 1848.

Jacques-François-Louis Lagier est le fils de François-Louis Benjamin Lagier [1783- 1758] et de Louise Marilbat (1786-1872), frère de Pierre-Samuel-Constant (?- ?), [d’Eugène Lagier] et de Juste-François (1816-1889); il est marié à Frances [Fanny] Symes (1807-1880?), fille du diplomate britannique d’origine irlandaise Michael Symes (1753? – 1809, membre de l'armée de la Compagnie britannique des Indes orientales ainsi que de la Royal Society).
Avant 1836, Jacques-François-Louis fait aménager le jardin «à l’anglaise» et construire l’orangerie en 1857 (qui remplace la vielle grange et la remise). Il fait aussi exécuter des travaux de rénovation de la demeure, probablement dès les années 1870, et on lui doit également le bassin en forme de trèfle devant la façade sud de l’orangerie, construit en hommage aux origines irlandaise de son épouse.

Jacques-François-Louis Lagier reste sans descendance. En 1897 le domaine est hérité par son neveu, Henri-Albert Lagier (1848-1938), pasteur. Ce dernier assure la gestion du domaine, mais son usufruit est accordé à sa sœur Stéphanie Russell (?-1929) dès son mariage, en 1888, avec le major général Sir Andrew Hamilton Russell (1868-1960). En 1927, cet usufruit est cédé à Henri-Albert (1848-1938).
En 1880, Henri-Albert épouse Julia-Fanny-Marie-Louise Wagnière (?-1943), fille de George Wagnière, ministre de Suisse à Rome de 1918 à 1936, et de Gabrielle Curchod.
Pasteur à Perroy de 1873 à 1874, puis à Ormont-dessus et encore à Perroy de 1878 à 1885, il est nommé ensuite à la tête de la communauté protestante suisse à Gênes. Il rentre en Suisse en 1893 et exerce son ministère à Commugny-Coppet jusqu’en 1914, lorsqu’il prend sa retraite. Dans les années passées à Commugny, il milite en faveur de l’interdiction de l’absinthe (loi votée en 1908), avec l’appuis de son frère Juste-François (1850-1914), conseiller national libéral-radical.
Le couple a trois enfants : Jeanne (dite Fanny, 1881-1960), Louis-Pierre (1884-1963) et Madeleine-Frédérique (?- ?). Madeleine-Frédérique épouse en 1909 Sir Charles Ewan Law (1884-1974), consul britannique. En 1903, Jeanne épouse Léon-Auguste Borel-Saladin (1866-1934), banquier d’origine française, et hérite l’ensemble du domaine en 1938.

Léon-Auguste Borel-Saladin et Jeanne ont trois enfants : Carle-Frédéric-Albert (1904-1967?), Marthe- Elisabeth-Antoinette (1906-1965) et Horace-Louis (1908-1989).
Horace-Louis, qui épouse Simone Kreitmann (1913-2015), devient propriétaire du château en 1942.
La fille d’Horace-Louis et Simone, Violette, épouse André Sauvain. Leurs filles, Magali Haldimann-Sauvain (à Perroy) et Mireille Sauvain (résidant en Italie), sont actuellement propriétaires du château.

Informations internes des archives

Code d'identification:[02172]

Relations avec des ressources archivistiques

Identification et intitulé de la ressource associé:PP 1140