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| Histoire: | Catherine Wahli est née Madeleine Wahli le 26 juillet 1936 à Lausanne. Fille d’un imprimeur, elle fait un apprentissage de photographe de reproduction. Ne trouvant pas de place dans ce monde-là car étant une femme, elle se dirige vers la radiotélévision comme hôtesse à l’Exposition nationale de 1964 et à Radio-Lausanne comme speakerine de l’émission « Echec et mat » notamment. En 1968, elle entre à la Télévision Suisse Romande (TSR) comme secrétaire puis assistante d’Alexandre Burger, le chef du Département de l’information. Elle s’occupe d’émissions comme « Continents sans visa », « Temps présent » ou « Hors Série ». En 1976, elle crée l’émission « A Bon Entendeur (ABE) », devenant ainsi une pionnière en Suisse romande sur l’information des produits de consommation. Elle animera l’émission jusqu’en 1993 (c’est elle qui l’a animée le plus longtemps, 17 ans). Une de ses enquêtes les plus marquantes est celle sur le scandale de la dioxine à Seveso, en Italie, qui lui vaudra un procès de l’Administration fédérale. Elle a surtout réussi à réunir autour d’elle une équipe composée d’Alex Decotte, Jacques Neyrinck, Daniel Stons et toute une équipe de recherchistes dévoués. En 1982, elle épouse Antoine Bosshard, journaliste de politique étrangère et éditorialiste à la "Tribune de Genève", avant de devenir chef de la rubrique étrangère. De 1993 à 1996, elle devient rédactrice en cheffe du Téléjournal, avant de prendre sa retraite. En 2003, elle publie avec son mari « Si je reviens comme je l’espère », un recueil de lettres de soldats de la Première Guerre mondiale, trouvées dans leur maison à Vézelay en Bourgogne. Ils découvrent également le texte autobiographique d'Yvette Szczupak-Thomas "Un diamant brut. Vézelay-Paris 1938-1950" qui est publié en 2008.
Catherine Wahli croyait en sa mission : informer les gens. Elle meurt à Lausanne le 24 décembre 2011 des suites d’un cancer. |
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