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| Histoire: | Première génération
Jean-Charles Develay (JCD, 1784-1854), parfois prénommé Charles. Fils de David Emmanuel, négociant en textiles vaudois. Né à Yverdon, il commence des études de médecine à Turin et à Paris avant de guerroyer durant 12 ans comme officier de troupe, notamment dans le quatrième régiment polonais de cavalerie de l'armée napoléonienne. Il reçoit la croix de l'ordre Virtuti Militari après la bataille de Kulm en 1813, puis est nommé chevalier de la Légion d'honneur. Il revient à la médecine et soutient sa première thèse "L'amputation de l'omoplate et de la clavicule" en 1819 à Paris. Il obtient à Lausanne la patente de "Médecin-chirurgien de 1ère classe et accoucheur", métier qu'il exerce à Yverdon. Veuf en 1821, il se remarie avec Constance Christin dont il a 8 enfants, notamment Henriette Develay. Il soutient une deuxième thèse de doctorat à la Faculté de médecine de Paris en 1825. Il participe au mouvement religieux du Réveil.
Deuxième génération
Hermann Scholder-Develay (HSD, 1828-1901), petit-fils d'une longue lignée de teinturiers dans le sud de l'Allemagne. Il a 15 ans lorsque meurt son père, pasteur né à Tübingen. Hermann commence un apprentissage de commerce en textiles chez son parrain à Stuttgart. Il débute sa carrière chez un commerçant en draps à Berne et à Yverdon où il rencontre sa future femme, Henriette Develay. Il se marie à l'âge de 30 ans et s'établit définitivement à Zurich. Quatre enfants naissent de cette union dont Charles-Albert. Hermann devient banquier puis agent immobilier indépendant. Il participe à de nombreuses actions évangéliques d'entraide aux défavorisés, notamment des réfugiés arméniens. Une famille d'origine autrichienne, lui lègue de manière surprenante ses titres de noblesse, documents authentiques et illustrés d'armoiries. Il connaît et aide Henri Dunant à Heiden à la fin de sa vie.
Troisième génération
Charles-Albert Scholder (CAS, 1861-1918), dit Carl dans sa jeunesse, puis Charles ou Charly. Etudes de médecine à Zurich avant de s'établir comme chirurgien-orthopédiste à Yverdon, puis à Lausanne où il installe son "Arthromoteur", nouvel appareil de physiothérapie mécanisée. Il épouse Marie Guinand dont il a deux enfants : Violette et Jean-Charles.
Quatrième génération
Jean-Charles Scholder (JCS, 1891-1958), souvent appelé Charles ou Charly. Etudes de médecine à Lausanne et Zurich avant de s'établir comme chirurgien-orthopédiste à Lausanne dans le cabinet de son père décédé. Médecin à l'Hospice orthopédique de la Suisse romande, il en devient le médecin-chef. Il effectue des missions d'entraide orthopédique : en 1942 en Grèce, puis en 1946 et 1947 à Paris et Lyon. Il reçoit les remerciements d'autorités grecques, puis est nommé en France chevalier de la Légion d'honneur. Professeur d'orthopédie à la Faculté de médecine de Lausanne dès 1947, à la suite de Placide Nicod. Il s'adonne en outre à la peinture et à la sculpture. Il épouse Marguerite Guillaume-Gentil, pharmacienne, dont il a deux enfants : Charles et Pierre.
Cinquième génération
Charles Scholder (CS, 1922-1991). Etudes de médecine à Lausanne et Zurich avant de s'établir comme chirurgien-orthopédiste à Lausanne dans le cabinet de son père et de son grand-père. Médecin à l'Hôpital orthopédique de la Suisse romande, puis indépendant à l'avenue de la Gare 1 à Lausanne. Colonel à l'armée.
Ecrivain à ses heures et amateur d'informatique à la fin de sa vie.
Pierre Scholder (PS, 1924-2015). Etudes de médecine à Lausanne et Zurich avant de s'établir comme chirurgien-orthopédiste à l'avenue du Théâtre 7 à Lausanne (tour Georgette). Médecin à l'Hôpital orthopédique de la Suisse romande. Privat-docent, chargé de cours à la Faculté de médecine et à la clinique La Source à Lausanne. Admirateur de Venel. Membre de nombreuses sociétés d'orthopédie dont il présida plusieurs. Auteur de maintes publications médicales.
Passionné de versification, de voile et de bricolage.
Auteur : Bertrand Scholder, le 13 décembre 2021. |
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