Paroisse catholique d'Assens

 

Données de base

IdentifiantParoisse catholique d'Assens
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Collectivité
Forme(s) autorisée(s) du nom:Paroisse catholique d'Assens

Zone de la description

Histoire:L'église Saint-Germain du XIVe siècle, était le centre d'une grande paroisse de Saint-Barthélémy à Cugy. En 1417, l'église d'Assens était dépendante de l'abbaye d'Abondance. Elle semble l'avoir été dès le XIIe siècle et ferait partie selon le pouillé (état des bénéfices ecclésiastiques) de 1228, du décanat de Neuchâtel. Au XVe siècle, la paroisse comprend Assens, Bioley-Orjulaz, Bretigny-Saint-Bartélemy, Bretigny-sur-Morrens, Etagnières, Malapalud et Cugy. Assens est située au c.ur du district d'Echallens qui se distingue dans le canton de Vaud par son histoire. Les Bernois conquièrent le Pays de Vaud en 1536. Ils imposent le protestantisme comme religion d'état selon le principe du " plus " (c'est-à-dire que la Réforme est imposée partout où elle est devenue majoritaire). Or certaines régions, dans un premier temps conquises en 1476 par le duc de Bourgogne, puis devenues bailliages mixtes entre Berne et Fribourg, sont majoritairement catholiques. Le bailliage d'Echallens en fait partie et le principe du " plus " ne peut s'y appliquer. En effet, Bottens, Assens, Villars-le-Terroir, Saint-Barthélemy et Poliez-Pittet sont des villages à forte population catholique. Les cultes et les messes sont donc célébrés dans la même église. Ainsi, comme à Assens, l'église a deux chaires et une grille vient masquer partiellement le choeur. Les catholiques du Canton font parfois une longue marche pour se rendre à Assens à la messe. On cite souvent Jean-Jacques Rousseau lors de son séjour à Lausanne en 1730. Dès l'installation d'un régime plus libéral, en 1830, les catholiques vont construire leur propre bâtiments. Dans le District d'Echallens, ils sont 23% en 1850 pour seulement 5% à Lausanne. De 1810 à 1844, on trouve dans le Canton de Vaud, un petit groupe de prêtres conservateurs, soucieux de leur formation intellectuelle et religieuse afin d'exercer un certain pouvoir politique au service d'une meilleure société. La "petite Eglise", selon les termes de leurs nombreux opposants,constituait une sorte de société secrète basée sur des échanges de messages ou de résumés de lecture d'où peut-être le nom de "Correspondance littéraire" qu'ils se sont choisis vers 1840. Le Curé d'Assens, François-Joseph Martin, en a fait partie. La construction d'une nouvelle église débutera le 24 juin 1843 pour être inaugurée en 1845.

Informations internes des archives

Code d'identification:[01337]

Relations avec des ressources archivistiques

Identification et intitulé de la ressource associé:PP 224