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Histoire: | Né le 20 septembre 1872 à Lausanne, décédé le 1er janvier 1951 dans la même ville, Antoine-Maxime Reymond joua un rôle important à divers titres : journaliste, homme politique, historien et figure de proue du catholicisme vaudois. Originaire de Vienne (département de l'Isère, France), Maxime Reymond acquiert le 29 mai 1894 la bourgeoisie de Portalban (canton de Fribourg). Il est le fils de Pierre-Paul-Gabriel Reymond et de Marie-Catherine-Anna, née Ray. En 1887, à 15 ans, Maxime Reymond entre comme stagiaire employé de bureau à l'administration de la Gazette de Lausanne. En 1891, il travaille à la rédaction de la Feuille d'Avis de Lausanne, y tient la chronique de politique étrangère, et y est nommé rédacteur en 1922. Tout en cherchant par un grand travail personnel à augmenter ses connaissances intellectuelles, il tient une situation essentielle dans ce journal jusqu'en 1941, tout en collaborant à la Tribune de Lausanne (1929-1941). Autodidacte, il n'avait suivi que les classes primaires à Lausanne. A plusieurs reprises Maxime Reymond fut président de l'Association de la presse vaudoise, dont il fut l'un des membres fondateurs, avant de devenir membre honoraire. Au niveau politique, il milita dans les rangs du parti radical, fut membre du Conseil communal de Lausanne (qu'il présida en 1932), député au Grand Conseil (1921-1945) dont il présida la commission des finances. De cette activité politique nous ne retrouvons que très peu de chose dans les écrits de Maxime Reymond : tout au plus quelques articles par-ci par-là. Pour l'Église catholique, il fut fondateur de la Fédération catholique romande (1893), secrétaire romand de l'Association populaire catholique de Suisse, auteur de nombreux articles dans la Feuille d'Avis de Lausanne et dans l'Écho vaudois, notamment d'une série d'une septantaine d'études sur les paroisses catholiques. C'est en tant qu'historien que Maxime Reymond laisse une oeuvre considérable. Au bénéfice d'une grande force de travail, une grande facilité d'assimilation et une solide mémoire, il manifeste ses connaissances étendues sur le Moyen Âge, sur la ville de Lausanne et le canton de Vaud, sur l'origine des institutions communales et ecclésiastiques. Il donna de très nombreuses conférences historiques ou politiques. Dès 1915, Maxime Reymond devient archiviste cantonal ad intérim, ceci jusqu'en 1942. Explication de la longueur de l'intérim à la direction des Archives : " Maxime Reymond en qualité de député ne pouvait être archiviste cantonal nommé à titre définitif avec inscription du titulaire sur la liste des fonctionnaires de l'Etat de Vaud, d'où l'artifice d'une nomination à titre provisoire, avec renouvellement tacite et permanent ! ". Maxime Reymond fut membre, membre du comité et président des sociétés suivantes : Société d'histoire de la Suisse romande, Société vaudoise d'histoire et d'archéologie. Il a collaboré à de nombreuses revues. |
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