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| Dates d'existence: | 1919-2018 |
| Histoire: | André Paul, de son vrai nom Paul-André Perret, est né le 27 décembre 1919 au Locle; il est décédé le 9 novembre 2018 à Lausanne. Il est le fils de Paul Henri, horloger, et de Léa Rachel née Dubois. Il s’est marié en 1948 avec Anne-Marie Terrier, fille de Joseph. Il fréquenta l’Ecole des arts industriels du Technicum de Bienne, entre 1935 et 1938, puis l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (cours d'Emmanuel Fougerat) à Paris. Il quitte la capitale française en 1940, à l'arrivée des Allemands. Les premières années ont été difficiles. De retour à Bienne, il travaille comme graphiste et illustrateur publicitaire pour des catalogues de magasin et surtout pour Omega – Gameo (Charles Bauty), qui est à l’origine du changement de domicile de Bienne à Lausanne, dans les premières années 1950. Il débute dans la caricature avec Le Bon Jour de Jack Rollan, auquel il collabore jusqu'en 1958, prend le pseudonyme d'André Paul, puis est engagé par La Tribune de Lausanne (devenue Le Matin) jusqu'en 2000, où il excelle dans le portrait politique. Il livre ses dessins à de nombreux journaux et magazines dont L’Illustré et le The New York Times, journal dont il décline toutefois une proposition de collaboration régulière.
« Il est le premier, le pionnier, le fondateur de l’ordre des dessinateurs de presse romands. Mix & Remix, Chapatte et Burki, « toute la bande, ce sont des gars qui me considèrent un peu comme leur ancêtre », reconnaissait sobrement André Paul, qui, à 90 ans bien sonnés, gardait l’œil et l’esprit vifs. Parce qu’il a dessiné le logo du Crapaud à Lunettes et des réclames pour la CGN ou les CFF, parce que tous les dimanches il croquait l’actualité en une de la Tribune, l’artiste a dessillé les yeux d’une génération de petits Romands. A travers son trait à la fois acéré et rondouillard, ils ont découvert la force du dessin et les charges de la politique. » (Le Temps, 13 novembre 2018). |
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