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| Histoire: | Né le 22 octobre 1862, Eugène Mottaz est bourgeois de Syens, où sa famille y est connue depuis le milieu du XIVème siècle. C'est dans ce village qu'il est élevé jusqu'à l'âge de 16 ans par ses parents Jacques François et Louise, née Piot, puis il suit les cours de l'École normale de Lausanne et y obtient le brevet pour l'enseignement primaire. En 1882, à 20 ans, il commence une carrière d'instituteur à Villars-Mendraz. Le 20 mai 1886, il quitte Villars-Mendraz pour le collège et l'école supérieure d'Yverdon où il va pendant 17 ans enseigner la géographie et l'histoire.
Au moment de partir d'Yverdon pour se rendre à Lausanne, où il est nommé en même qualité de maître de géographie et d'histoire à l'École cantonale de commerce, le Journal d'Yverdon notait, le 8 octobre 1903 : "M. Mottaz s'est fait hautement apprécié, il s'est acquis de nombreuses et profondes sympathies. Professeur qualifié, un érudit doublé d'un homme aimable et spirituel". Deux jours plus tard, le 10 octobre 1903, le même journal poursuivait ses louanges : "Grande modestie, très affable, aimé de ses élèves pour sa façon d'enseigner, toute paternelle et sans jamais se fâcher" et terminait en relevant : "Lausanne continue donc à nous enlever nos meilleurs maîtres !".
En 1922, Eugène Mottaz fête ses 40 ans passés dans l'enseignement. Depuis longtemps, il se livre également à des recherches historiques et est l'auteur de plusieurs ouvrages estimés. Il est l'un des premiers auteurs de la Revue historique vaudoise à laquelle il fournit un article dès son lancement en 1893. Dès 1897, il est aux côtés de Paul Maillefer (1862-1929), fondateur de la Revue historique vaudoise, comme rédacteur de cette revue. Depuis 1921, il préside seul aux destinées de la revue. C'est sous sa direction que sont publiés les 2 volumes du Dictionnaire historique, géographique et statistique du Canton de Vaud (1914 et 1921). Il est également à plusieurs reprises président de la Société vaudoise d'histoire et d'archéologie(en 1905, 1911 et 1919) et devient membre d'honneur de cette même association en 1921. Pendant ces mêmes années, c'est à divers journaux et revues qu'il collabore : Journal d'Yverdon, Le Peuple (Yverdon), Journal de Nyon, Le Coin du feu, Revue du dimanche, Gazette de Lausanne, Le Semeur vaudois, Revue d'histoire suisse, Semaine littéraire, Nouvelle revue de Paris, Bibliothèque universelle.
En 1924, Eugène Mottaz prend sa retraite et quitte l'enseignement pour se consacrer entièrement à ses travaux historiques. L'année 1942, pour ses 80 ans, le 15 mai 1943, il est nommé président d'honneur de la Société vaudoise d'histoire et d'archéologie et est fait docteur ès lettres honoris causa de l'Université de Lausanne. En 1948, il abandonne la Revue historique vaudoise pour des raisons d'âge et de vue déficiente. C'est des années 1947-1951 que datent les dernières brochures du fonds Mottaz.
Le 16 mai 1951, Eugène Mottaz décède à l'âge de 89 ans. L'ensevelissement a lieu à Pully.C'est àla rue Florimont 7, à Lausanne, qu'il passa les dernières années de sa vie. |
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