Compagnie du chemin de fer Aigle-Ollon-Monthey-Champéry

 

Données de base

IdentifiantCompagnie du chemin de fer Aigle-Ollon-Monthey-Champéry
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Collectivité
Forme(s) autorisée(s) du nom:Compagnie du chemin de fer Aigle-Ollon-Monthey-Champéry

Zone de la description

Histoire:L’Aigle-Ollon-Monthey- Champéry (AOMC) résulte de la fusion intervenue en 1946 entre les chemins de fer de l’Aigle-Ollon-Monthey (AOM) et du Monthey-Champéry-Morgins (MCM).

Les années 1890-1900 correspondent à une véritable frénésie du chemin de fer. Aigle s’affirme comme le point de départ de plusieurs projets. C’est ainsi que le 27 avril 1897, les Chambres fédérales accordent la concession pour un chemin de fer Aigle-Ollon-Villars, ainsi que pour le chemin de fer Bex-Gryon-Villars. Alors qu’à Bex, on débute immédiatement les travaux dès la concession obtenue, à Aigle, on se perd dans les discussions, ce qui amena le projet initial à évoluer. En fait, une nouvelle concession est accordée pour relier Aigle à Monthey via Ollon dont l’ouverture est effective le 3 avril 1907.

Ayant eu vent du projet de l’AOM, des citoyens du Val d’Illiez adressent, le 19 mai 1899, une demande de concession pour une ligne de chemin de fer à adhérence totale entre Monthey et Champéry avec un embranchement de village d’Illiez à Morgins. Une réponse positive leur est envoyée le 22 mai 1899.

Le premier coup de pioche est donné le 1er juin 1906. Entre 600 et 700 ouvriers travaillèrent d’arrache-pied pour ouvrir la ligne Monthey-Champéry, le 1er février 1908. L’antenne de Morgins ne fut jamais réalisée, les calculs de rentabilité, ainsi que la déclaration de la Première Guerre mondiale lui portant un coup fatal.

Ces deux chemins de fer connurent une évolution semblable aux autres compagnies privées, à savoir que leurs débuts furent prometteurs, tandis que les années 1930 dictèrent une politique restrictive. L’émergence de la Seconde Guerre mondiale avec les restrictions d’essence assure un rapide développement du trafic.

Leur fusion, le 1er janvier 1946, permit l’arrivée en 1954 du nouveau matériel roulant, ce qui permit de diminuer presque de moitié le trajet d’Aigle à Monthey (durée en 1907 : 39 à 45 minutes). Le temps pour parcourir le trajet de Monthey à Champéry passa de 69 à 35 minutes. Le 14 juin 1991, l’AOMC inaugura le prolongement de sa ligne à Champéry d’un kilomètre pour atteindre la gare commune entre le train et le téléphérique de Champéry-Planachaux, assurant ainsi véritablement la liaison de la plaine à la montagne.

L’AOMC, c’est aussi un réseau de six lignes d’autobus : Monthey CFF-Monthey Ville ; Monthey-Ville-Chenarlier ; Monthey-Ville-Troistorrents-Morgins ; Val d’Illiez-Champoussin. Plusieurs projets nécessitant d’importants investissements financiers ont été réalisés, dans les années 1995 à 2011, avec la construction du dépôt-atelier « En Châlex », qui remplace les installations vétustes de Monthey. En 2001, l’AOMC inaugure deux nouvelles rames, dont une est dédiée à la promotion des Portes-du-Soleil.

La longueur de la ligne est 23,138 kilomètres pour 50 employés (2002). L’AOMC dispose de 10 services d’autobus.

Informations internes des archives

Code d'identification:[02102]

Relations avec des ressources archivistiques

Identification et intitulé de la ressource associé:PP 1097