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Histoire: | Depuis la loi fédérale de 1930, la formation professionnelle suisse s'est appuyée sur quatre piliers : la Confédération, les cantons, les communes et les associations professionnelles, patronales ou ouvrières. Dans le canton de Vaud, en 1948, le "1er Service" du Département de l'agriculture, de l'industrie et du commerce (DAIC), qui était en charge de l'industrie, du commerce, de la formation professionnelle, et de la supervision de plusieurs offices dont l'Office du travail, fut scindé en deux par la création, d'une part du Service de l'industrie, du commerce, du travail et des assurances sociales, d'autre part du Service de la formation professionnelle (SFP).
Les principales missions du SFP étaient de : - veiller à l'application de la législation fédérale et cantonale sur la formation professionnelle; - surveiller l'apprentissage (vérification des règlements cantonaux d'apprentissage, enregistrement des contrats, organisation des examens, supervision des commissaires professionnels nommés sur proposition des associations professionnelles et patronales, collaboration avec les commissions d'apprentissage, formation des maîtres d'apprentissage); - surveiller l'enseignement professionnel dispensé par différents types d'établissements (écoles professionnelles, écoles techniques, écoles supérieures, écoles d'ingénieurs, etc.); - favoriser le perfectionnement professionnel, la formation continue, la réinsertion professionnelle.
En 1992, les écoles professionnelles, jusque là organisées par les communes et les associations professionnelles, furent cantonalisées. En 1998, dans le cadre d'une vaste réorganisation de l'administration cantonale, le SFP quitta le DAIC (devenu le Département de l'économie, DEC) pour rejoindre le nouveau Département de la formation et de la jeunesse (DFJ, ex-Département de l'instruction publique et des cultes, DIPC). En 1998 également furent créées en Suisse les Hautes écoles spécialisées (HES); la plupart des établissements d'enseignement professionnel supérieur du canton de Vaud furent alors réunis, avec leurs homologues romands, au sein de la nouvelle Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO). En 2001, huit écoles vaudoises dispensant des formations liées aux domaines de la santé et du social intégrèrent la nouvelle Haute école spécialisée Santé-Social (HES-S2) romande, qui sera trois ans plus tard réunie à la HES-SO. De 1998 à 2004, le SFP fut responsable des relations avec les différents établissements vaudois de degré HES, dès 2002 par l'intermédiaire d'une structure intitulée Haute école vaudoise (HEV).
En 2004, le SFP fusionna avec le Service de l'enseignement secondaire supérieur et de l'insertion (dont dépendaient notamment les gymnases cantonaux) au sein de la nouvelle Direction générale de l'enseignement post-obligatoire (DGEP). En même temps, les hautes écoles de degré HES du canton de Vaud quittèrent la DGEP pour être placées, avec l'Université de Lausanne, sous la responsabilité de la nouvelle Direction générale de l'enseignement supérieur (DGES).
On trouvera la liste, en constante évolution, des établissements d'enseignement professionnel vaudois dans l'Annuaire officiel du canton de Vaud. En 1980, elle comprend : - les écoles techniques supérieures : l'Ecole d'ingénieurs de l'Etat de Vaud (Yverdon, ex-Technicum vaudois), l'Ecole d'ingénieurs de Lausanne, l'Ecole technique supérieure de l'industrie graphique (Lausanne); - les écoles de métiers et d'arts appliqués : l'Ecole des métiers de la Ville de Lausanne, l'Ecole d'arts appliqués de Vevey, l'Ecole des métiers d'Yverdon, l'Ecole technique et des métiers de Sainte-Croix, l'Ecole technique de la Vallée de Joux, l'Ecole de couture de la Ville de Lausanne; - les écoles professionnelles : l'Ecole professionnelle commerciale d'Aigle, l'Ecole romande des arts graphiques (Lausanne), l'Ecole professionnelle de la Société industrielle et commerciale (EPSIC) (Lausanne), l'Ecole professionnelle commerciale de Lausanne, l'Ecole professionnelle commerciale de Nyon, l'Ecole professionnelle et Ecole professionnelle commerciale de Payerne, l'Ecole professionnelle et Ecole professionnelle commerciale de Vevey, l'Ecole professionnelle et Ecole professionnelle commerciale de Montreux, l'Ecole professionnelle et Ecole professionnelle commerciale d'Yverdon. En 1990, la liste des écoles d'ingénieurs comprend en outre l'Ecole supérieure de cadres pour l'économie et l'administration (Lausanne) et l'Ecole hôtelière de la Société suisse des hôteliers (Lausanne); celle des écoles professionnelles compte également l'Ecole professionnelle de Marcelin-sur-Morges. En 2000, les Ecoles professionnelles de Vevey et d'Yverdon sont intitulées Centres d'enseignement professionnel de Vevey, respectivement du Nord vaudois, et l'Ecole professionnelle du Chablais a remplacé celle d'Aigle.
Le Technicum cantonal vaudois (TCV), créé en 1956 à Lausanne, fut rebaptisé Ecole technique supérieure de l'Etat de Vaud (ETSEV) en 1969. Celle-ci déménagea à Yverdon en 1975. Elle prit le nom d'Ecole d'ingénieurs de l'Etat de Vaud (EINEV) en 1979. En 1998, l'EINEV, l'Ecole d'ingénieurs de Lausanne (EIL) et l'Ecole suisse d'ingénieurs des industries graphiques et de l'emballage (ESIG+) furent regroupées et la nouvelle entité prit le nom d'Ecole d'ingénieurs du canton de Vaud (EIVD). Enfin, en 2004, une nouvelle fusion réunit l'EIVD et l'ex-Ecole supérieure de cadres pour l'économie et l'administration (ESCEA), créée en 1980 à Lausanne et devenue en 1996 la Haute école de gestion du canton de Vaud (HEG-VD), au sein de la Haute école d'ingéniérie et de gestion du canton de Vaud (HEIG-VD), regroupée à Yverdon en 2006. |
Organisation interne: | Rattachement administratif: Département de l'agriculture, de l'industrie et du commerce |
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