Office cantonal de l'éducation physique de la jeunesse

 

Données de base

IdentifiantOffice cantonal de l'éducation physique de la jeunesse
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Collectivité
Forme(s) autorisée(s) du nom:Office cantonal de l'éducation physique de la jeunesse

Zone de la description

Histoire:A) Office cantonal de l'éducation physique de la jeunesse :

L'Office cantonal de l'éducation physique de la jeunesse (OEPJ) fut créé par décision du Conseil d'Etat du 20 février 1970 et rattaché au Secrétariat général du Département de l'instruction publique et des cultes (DIPC). Il ne débuta cependant véritablement son activité que dans le courant de l'année 1971. Sa fonction, précisée par la loi du 24 février 1975 d'application dans le canton de Vaud de la législation fédérale encourageant la gymnastique et les sports, était de coordonner et contrôler l'ensemble des activités liées à l'éducation physique scolaire et postscolaire, à la formation des enseignants en éducation physique, à la création d'équipements sportifs, aux relations avec les sociétés sportives, à l'encouragement de la pratique du sport en général. L'OEPJ était appuyé notamment par une Commission consultative de l'éducation physique, une Commission consultative de "Jeunesse et Sport", une Commission consultative pour la formation des maîtres d'éducation physique et une Commission consultative du Sport-Toto.

En 1976, l'OEPJ fut transféré au Service de la formation et de la recherche pédagogiques. En 1987, il retourna au Secrétariat général du DIPC. En 1991, il fut promu au rang de service, sous l'appellation Service de l'éducation physique et du sport (SEPS). En 1998, le SEPS quitta le DIPC pour être rattaché au nouveau Département des institutions et des relations extérieures (DIRE). En 2002, il fut à nouveau transféré, cette fois-ci au Département de l'économie (DEC).

Les missions de l'OEPJ puis du SEPS se sont régulièrement développées. En 2008, elles sont essentiellement les suivantes : 1) définir, conduire et promouvoir la politique cantonale du sport; 2) favoriser l'implantation sur territoire vaudois des organismes sportifs internationaux (Comité international olympique, fédérations sportives internationales, etc.); 3) entretenir les relations avec les instances sportives aux niveaux fédéral, intercantonal et communal; 4) contrôler et animer l'éducation physique dans les établissements d'enseignement de tous niveaux; 5) organiser et développer le mouvement Jeunesse et Sport; 6) collaborer à la formation pédagogique des maîtres d'éducation physique; 7) gérer et assurer la distribution du Fonds du sport; 8) soutenir les activités pratiquées au sein des sociétés sportives ou hors de celles-ci (Sport pour tous, Sport handicap, Sport des aînés, etc.); 9) conseiller, contrôler et coordonner en matière d'équipements sportifs.

B) L'éducation physique post-scolaire :

La gestion de l'éducation physique scolaire (la "gymnastique", intégrée aux programmes scolaires) fut dès l'origine de la compétence du DIPC, au travers du Service de l'enseignement primaire et du Service de l'enseignement secondaire, sous le contrôle de l'OEPJ dès 1970, puis du SEPS dès 1991.

L'organisation de l'éducation physique post-scolaire, par contre, releva longtemps du Département militaire et des assurances, car elle était conçue principalement dans l'optique de la préparation au service militaire. Un Bureau de l'instruction préparatoire exista au sein de ce département dès 1942. Il devint en 1947 l'Office cantonal d'éducation physique post-scolaire, destiné à encourager la pratique de la gymnastique et des sports par les jeunes ayant terminé l'école obligatoire. Un arrêté du Conseil d'Etat du 30 septembre 1960 le transforma en Office cantonal de l'enseignement postscolaire de la gymnastique et des sports (OEPGS), toujours rattaché au Département militaire et des assuranceset dont la tâche était "l'organisation, l'administration, le développement et la surveillance de l'enseignement postscolaire de la gymnastique et des sports dans le canton, en collaboration avec les associations de gymnastique, de sport et de jeunesse" (art. 7).

En 1970, dans le cadre d'une vaste réorganisation de l'administration cantonale qui supprima notamment le Département militaire et des a ssurances, l'OEPGS fut transféré au Secrétariat général du DIPC. Il y demeura un office distinct de l'OEPJ jusqu'au 30 juin 1972, date à laquelle il fusionna avec celui-ci, dont il devint le secteur "Jeunesse et Sport" (mouvement financé principalement par la Confédération, destiné à favoriser la pratique du sport par les jeunes gens et jeunes filles de 14 à 20 ans, notamment par la formation et la rétribution des moniteurs, ainsi que par le subventionnement de cours organisés par les sociétés sportives ou les écoles).

C) La répartition des fonds du Sport-Toto :

La Société du Sport-Toto fut fondée en 1938 à Bâle. Son but, reconnu d'utilité publique, était de générer des moyens financiers destinés au soutien du sport en général et des activités sportives des jeunes en particulier, cela grâce aux bénéfices de concours de pronostics sportifs (essentiellement sur les compétitions de football).

Par décision du 12 août 1942, le Conseil d'Etat créa une commission chargée d'organiser la répartition de la part du bénéfice du Sport-Toto allouée au canton de Vaud. Cette Commission cantonale du Sport-Toto (son appellation a parfois varié légèrement) fut dès l'origine rattachée au DIPC, en lien avec l'OEPJ puis avec le SEPS dès leur création. Sa présidence était assurée par le chef du département (DIPC jusqu'en 1998, puis DIRE jusqu'en 2002, puis DEC). Les montants octroyés consistaient en contributions au financement de terrains, locaux et installations de sport (sauf celles résultant d'obligations de droit public, telles que les installations scolaires); en subventions annuelles aux associations sportives de toutes disciplines; en mesures de soutien à l'enseignement du ski et de la natation à la jeunesse; en aides à l'organisation de manifestations sportives (en dehors des championnats réguliers); en participations à l'achat de matériel de sport

Le 25 mars 2002, le Conseil d'Etat adopta un règlement instituant un Fonds du sport, alimenté par les montants provenant du Sport-Toto, de la Loterie romande et d'autres sources. La commission chargée de répartir ces sommes, toujours présidée par le chef du département, fut dénommée Commission cantonale du Fonds du Sport dès 2005.
Organisation interne:Rattachement administratif: Département de l'instruction publique et des cultes

Informations internes des archives

Code d'identification:[00966]

Relations avec des ressources archivistiques

Identification et intitulé de la ressource associé:S 55