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Histoire: | La famille Euler apparaissant dans le fonds Marc Euler (ACV, P Euler) est originaire de Baumholder, en Allemagne. On peut remonter jusqu'au maître-sellier Johann Abraham Euler (vers 1717-1787), originaire de Baumholder, qui se maria à Lausanne en 1739 et fut reçu bourgeois de Rolle en 1753. Mais ce fonds ne remonte que jusqu'à son fils Jean Paul Euler (1741-1808), qui fait baptiser à Lausanne ses trois enfants, Jean Jacob Louis (1772-1824), Jeanne Susanne (1776-env. 1842), et Samuel Christ (né en 1779).
Devenu pasteur et diacre de l'Eglise française de Berne puis d'Avenches, Jean Jacob Louis épouse Susanne Marie Magdeleine Risold en 1809. De cette union naissent trois enfants : Jean Marc Pierre (1810-1882), Jean Henri Albert (1814-1866) et Louise (morte en 1893). De 1810 à sa mort, Jean Jacob Louis occupe le poste de diacre d'Avenches.
Les documents nous racontent que Marc a étudié la médecine à Lyon puis à Paris, de 1826 à 1829, année où il est nommé chirurgien de première classe, puis médecin. Il poursuit sa formation à Munich et à Vienne (Autriche). En 1831, il obtient le titre de docteur en médecine et en chirurgie à Würzburg (Allemagne), puis revient en Suisse s'établir à Cossonay, et y effectuer son service militaire. Il sera nommé chirurgien-capitaine en 1854. En 1832, Marc épouse Louise Sabine Bolay, dont il aura trois enfants : Henri, Marie et Mathilde. Il faut mentionner que c'est Marc Euler qui a initié César Roux à la médecine. Mais le seul document de ce fonds parlant de César Roux est une carte de visite (P Euler 3).
Le frère de Marc, Henri, est évangéliste. Mais par la suite il s'oriente plutôt vers la peinture et le dessin. Il a été l'élève de Charles Gleyre et a fait des séjours d'études à Munich, à Paris, et à Rome (une lettre dans P Euler 3 mentionne ce séjour). Henri Euler a enseigné le dessin à l'Ecole normale de Lausanne de 1844 à 1845. En 1848, il a exposé au Salon à Paris des oeuvres ayant pour thème les Balkans, où il avait voyagéen 1838. Le Musée cantonal des Beaux-arts de Lausanne possède de lui deux portraits représentant Alfred van Muyden.
Le fonds d'archives nous présente ensuite plus particulièrement l'histoire de l'une des filles de Marc Euler, Mathilde (1842-1921). Elle épouse en 1863 Jean Léon Adalbert Fontannaz, un négociant domicilié à Cossonay, dont elle a cinq filles, Mathilde, Anita, Alice, Marie et Clara. Adalbert Fontannaz s'investit dans différentes tâches. Il est nommé membre de la commission scolaire en 1867, il est élu par l'assemblée électorale du cercle de Cossonay comme député au Grand Conseil en 1875. A côté de ces fonctions, et de son activité de négociant pour laquelle il se rend parfois en France, il accomplit également son service militaire (premier lieutenant d'artillerie en 1875), malgré ses tentatives pour en être dispensé (voir document mentionnant ce fait dans P Euler 8). |
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