Secretan (Isaac)

 

Données de base

IdentifiantSecretan (Isaac)
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Personne
Forme(s) autorisée(s) du nom:Secretan (Isaac)

Zone de la description

Dates d'existence:1877-1932
Période d'existence:1877 - 1932
Histoire:« Isaac Edouard Charles Secretan, officier instructeur, colonel (1er novembre 1877-16 mars 1932) est le fils d’Edouard Secretan (1848-1917) et de Laurence Chappuis (1875-1924). Très jeune, il décide de faire une carrière dans l’armée comme officier instructeur. Proposé pour faire l’Ecole de guerre à Paris, qui l’aurait préparé à des fonctions d’Etat-major, Isaac choisit plutôt de passer une année dans un régiment de chasseurs alpins français afin d’en tirer un profit plus direct pour la défense de son pays montagneux. Il épouse, en 1907, Violette Renevier, arrière-petite-fille du landamann Louis Secretan. [Le couple eut trois enfants : Robert Alfred (21 novembre 1908-11 avril 1926), Perle (14 novembre 1909 – 28 janvier 2004), et France (2 juin 1916-25 septembre 2008).]

En 1914, il organise pour ses troupes du bataillon 7, mobilisées dans l’Ajoie et le Jura bernois, et sans congé pendant huit mois, un Noël mémorable et réconfortant avec un repas somptueux, mais aussi avec la participation d’un orchestre formé parmi la troupe, et d’artistes de renommée internationale, dont Jaques-Dalcroze et sa femme. Isaac Secretan aime faire découvrir de beaux sites lors des courses de fin d’école. Il le fait notamment en conduisant avec succès, le 24 juillet 1926, plus de 500 hommes, de nuit, au glacier des Diablerets et en leur servant, sur place, un petit déjeuner chaud suivi d’une distribution de journaux et de courrier largués d’un petit avion militaire. Cette course, audacieuse pour l’époque, eut un grand retentissement, jusqu’en Australie !

Chef exigeant mais très humain, Isaac Secretan exerce pendant la Première Guerre mondiale et l’Entre-deux-guerres, une influence profonde sur des générations de soldats et d’officiers. Très populaire, Isaac Secretan est appelé, comme son père Edouard, le "Colonel Secretan". Il décède subitement à sa table de travail, le 16 mars 1932, à l’âge de cinquante-cinq ans. »

(Extrait de : Bernard Secretan, "Secretan. Histoire d’une famille lausannoise de 1400 à nos jours", Lausanne : Editions du Val de Faye, 2003, p. 146).

Informations internes des archives

Code d'identification:[02086]

Relations avec des ressources archivistiques

Identification et intitulé de la ressource associé:PP 1099