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Histoire: | Le mouvement scout a été créé et développé en Angleterre par Lord Robert Baden-Powell, ancien général de l’armée britannique en 1907. Grâce aux ouvrages « Aids to scouting » et « Scouting for boys » le projet pédagogique proposé par Baden-Powell et basé sur éducation par le jeu, l’indépendance et la confiance se diffuse à travers le monde.
En Suisse et dans le canton de Vaud les premiers groupes scouts regroupant tout d’abord des garçons se forment vers 1911-1912. Mais la méthode scoute séduit aussi les jeunes filles. Dans le canton les premières éclaireuses font leur apparition à Villeneuve en octobre 1914. En avril 1915, les filles de l’Ecole Vinet réclament la création d’un groupe d’éclaireuses et s’adressent à Jeanne Paschoud, alors enseignante à l’Ecole Vinet pour en prendre la tête. Elles choisiront tout d’abord de s’appeler « Maïentzettes » (mésange en patois vaudois).
En octobre 1919, les premières associations d’éclaireuses de Bâle, Berne, Genève, Lausanne, Le Locle, Neuchâtel, Winterthur et Zürich se fédèrent pour fonder la Fédération des Eclaireuses Suisses (FESes).
Dans le canton, entre autres associations locales, sont fondées : Montreux et Yverdon en 1920 ; Vallorbe en 1922 ; Vevey et Renens en 1924 ; Château d’Oex en 1925 ; Le Sentier et Orbe en 1927 ; Bex en 1929 ; Leysin en 1931 ; Morges en 1933 ; Aigle en 1936 ; Cossonay et Aubonne en 1941. Dès 1923, l’association lausannoise compte trois sections, ce qui nécessite la création d’un poste de commissaire locale confié à Thérèse Ernst. Jusqu’en 1936, les éclaireuses vaudoises sont directement affiliées à la Fédération des éclaireuses suisses et ne connaissent pas d’association cantonale. C’est Jeanne Paschoud qui assume la responsabilité de commissaire (responsable) cantonale et fait le lien avec la faîtière suisse. En 1936 les associations locales se regroupent pour former l’Association des éclaireuses vaudoises (AEV), qui prend par la suite le nom de d’Association cantonale des éclaireuses vaudoises (ACEV) avec comme premières commissaires cantonales Thérèse Ernst (1935-1939), puis Lucette Demierre (1939-1948). En 1938, un comité cantonal est mis sur pied sous la présidence d’Anne Marie Bergier (1938-1944).
Le guidisme (scoutisme féminin) connaîtra le plus fort de son activité entre les années 1940 et 1970 allant jusqu’à compter plus de mille membres dans ses rangs.
Dès 1974 l’Association cantonale des éclaireuses vaudoises subit la concurrence de l’Association des éclaireurs vaudois (AVE) qui, pour diverses raisons, se met à fonder puis à accueillir au sein de ses groupes des unités féminines. En 1984, l’ACEV ne compte plus que 400 membres alors que l’effectif féminin de l’association masculine dépasse les 500 membres.
En 1985, une commission réunissant les membres des deux associations, chargée d’étudier et de préparer une fusion, est mise sur pied. Tout au long des discussions, il s’agira pour les représentantes de l’ACEV de défendre les intérêts et la spécificité de la méthode pédagogique des branches féminines dans le cadre d’une future association unique et mixte.
Le 26 octobre 1990 l’Association des éclaireuses vaudoises à bout de souffle est officiellement dissoute. Les sections locales sont intégrées au sein de l’Association des éclaireurs vaudois qui modifiera l’année suivante ses statuts pour devenir l’Association du scoutisme vaudois (ASVd). |
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