Zone de la description |
Histoire: | La famille Bourgeois fut anciennement connue sous les noms Borgès et Borgeys (dans les actes en latin Borguesii, Borgesii). Elle était établie dès le XIIIe siècle, à Grandson et sa première attestation écrite remonte à 1299 avec Jean Bourgeois. Pierre Bourgeois est attesté, le 16 mars 1232, en qualité de bourgeois de Grandson. Le nom de Perrodus Borguesii, justicier et conseiller de Grandson, se lit dans plusieurs titres des Archives communales de Grandson, entre 1371 et 1417. Pierre Bourgeois, deuxième du nom, qualifié de bourgeois de Grandson et de Belmont, établi dans ce denier lieu, d'où il revint à Grandson en 1450. Un de ses fils, Guillaume fut sacristain, puis prieur du couvent de Saint-Jean Baptiste de Grandson et y fonda la chapelle de la famille, au début du XVIe siècle. Jean Bourgeois, second du nom, marié à Jeanne Dauthey, de Moudon, fit, le 17 juillet 1516, une donation au Prieuré de Saint-Jean-Baptiste d'une cense annuelle pour fonder une messe dans la chapelle de sa famille. François Bourgeois, premier du nom, fut élu lieutenant-baillival de Grandson et de Montagny en août 1533. Il mourut le 1er janvier 1553 et fut enterré dans la chapelle de sa famille.
La famille Bourgeois, de Giez, est issue de celle de Grandson. Etienne acquit le 4 mars 1613, la maison seigneuriale de noble Jean de Pierre, donzel à Giez. François, 1726-1783, peintre en Angleterre, chevalier. François-Frédéric, 1738-1819, fut officier à Rossbach, major de département sous le régime bernois, puis colonel vaudois. Albert Jean David, 1748-1830, négociant à Gênes, créa la Fondation Bourgeois en faveur des pauvres du canton de Vaud. Victor-Henri (1864-1935), archéologue, publia de nombreux travaux historiques. Les alliances familiales permettent de situer l'importance de la famille Bourgeois. Ainsi, elle fut liée aux familles d'Asperling de Rarogne; de Beausobre; Bourgeois, dit Francey de Neuchâtel; de Charrière, Clavel; de Crailsheim; Doxat; Fabry, de Genève; Flaxion, d'Yverdon; de Fer, de Romont; du Guard, d'Echichens; de Gui, dit de Haut Danger; Quisard; Haller; de Hennezel; Imhoff; de Lutry; de Merveilleux (Vonderlick); de Mollin; Michel; de Pierre; Masset; Sarazin, de Genève; de Saussure; de Seigneux; Robin; de Ribeaupierre; Steiguer; de Thienne; Thomasset, de Treytorrens; de Terreux; Tribolet; de Wittembach : Zehender.
Les qualifications « donzel », « très noble », donnés à la fin du 16e siècle et au commencement du 17e siècle à des personnes de la famille Bourgeois, attestent, ainsi que les alliances, « l'état brillant » de cette famille. |
|