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Histoire: | Selon la tradition, la famille de Morsier est originaire du village de ce nom (Morzier sur les cartes actuelles), sis au pied nord-est des Vorions, entre Bons et Brenthonne, en Haute-Savoie. En 1550, il existait dans la commune de Morsier six familles de ce nom, 1 famille à Brenthonne, 1 famille à Filly et 2 hommes à Thonon. D'autres sources indiquent que la famille est originaire du hameau de Morcy, près de Thonon-les-Bains. Le mot signifie probablement «tas de pierres», et parfois marque une limite.
C'est à partir d'André Morsier (1572-avant 1620), fils de François Morsier, bourgeois de Thonon, que le fonds donne des informations. Celui-ci acquit la bourgeoisie de Perroy en 1602. Dans la descendance, nous relevons les noms, en fonction du contenu du fonds, de - Jean-François (1668-1747), lieutenant-colonel au service d'Angleterre qui prit part à la campagne d'Irlande. De retour en Suisse, il combattit à Villmergen où il reçut une blessure et fut commandant de place à Rorschach, de 1712 à 1718 ; - Alexandre-Auguste de Morsier, né le 20 octobre 1796 au château de La Tour-de-Peilz, fils de Jean Alexandre de Morsier (1748-1832), lui-même fils de Daniel-Alexandre et de Jeannette Esther Grivel. Ce lieu de naissance insolite, pour le fils d'une famille vaudoise établie à Perroy, ainsi qu'aux Ursins, près de Gimel, et d'une genevoise, Marie Catherine Rigaud (1759-1834), fille de Jacques et d'Anne Alexandrine Gaudy. Nous ignorons quand la famille est venue s'établir à Genève ; on sait, cependant, qu'elle s'y trouvait en 1799, date à laquelle le frère d'Alexandre-Auguste, Charles-André (1799-1806), y est né. C'est aussi à Genève que naîtront Mathilde (1801-1881) en 1801 et Frank pour Marc-François (1803-1890), qui resteront célibataires et avec lesquels Alexandre-Auguste vivra longtemps. Après un séjour en Angleterre où il se prévaut de la nationalité britannique qu'il a reçue de son père qui l'avait sans doute obtenue de son engagement au service du Roi d'Angleterre, il demeure à Genève dont il bénéficie de la bourgeoisie de Genève que son père a achetée en 1816. Il débute une carrière politique, en devenant maire de la commune des Eaux-Vives, puis député au Grand Conseil et enfin Conseiller d'Etat. Le 18 avril 1825, il épouse Anne-Augusta Schmidtmeyer (1804-1827), fille de Jean Louis et d'Henriette Marianne Roguin. Le couple donna naissance, le 5 avril 1826, à Eugène (1826-1875) et à Augusta (1827-1897). La mère ne survécut pas à la naissance de son second enfant. Le 30 mars 1837, Alexandre-Auguste se remarie avec Cécile Roguin (1809-1898), fille de Daniel Marc et de Catherine Louise Cottier. Adolphe (1838-1896), Edouard (1841-1923) et Gustave Emile (1842-1924) naîtront respectivement en 1838, 1841 et 1842. Il s'occupe beaucoup de la propriété des Ursins, et, après une longue maladie, il meut le 16 janvier 1858, à Plongeon, propriété que son père avait acquise en 1802.
Les membres les plus récemment renseignés sont : Jean Gaston de Morsier (1869-1935), marié depuis 1898 à Hélène Turretini (1876-1949). Il est le fils du couple Adolphe Louis et d'Albertine Louisa Picot (1847-1912) ; Constant Edouard de Morsier (1866-1949) dont l'épouse depuis 1888 est Henriette René Cécilia Claparède (1860-1933), est le fils de Gustave Emile, époux d'Emilie Naville (1843-1896). Il est le frère de George Auguste (1864-1923), marié depuis 1889 à Georgina Susanne Blanche Claparède (1865-1919) et d'Eugène Gustave Louis (1872-1937) qui se maria en 1915 avec Jeanne Julie Monjovet (1887-1955). |
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