Description | Naissance 19.9.1786 à Berne, décès 13.1.1870 à Berne, prot., de Berne. Fils d'Emanuel Rudolf Friedrich. Il épouse en 1819 Sophie de Mestral de Saint-Saphorin, fille d'Armand. Etudes de langues anciennes et de mathématiques aux académies de Berne et de Genève (jusqu'en 1802). Entre 1805 et 1809, F. fut secrétaire de l'académie de Berne, officier d'état-major général, magistrat et propriétaire. Juge au tribunal de district (1810), député au Grand Conseil bernois (1816), préfet de Berne (1819-1822), membre du Conseil secret (1821), conseiller secret du Petit Conseil (1823), membre du Petit Conseil (1824). De tendance politique modérée et partisan des réformes, il fut élu avoyer en 1827. Il préconisa notamment l'abolition de l'ohmgeld et un plus large accès au droit de vote pour l'élection du Grand Conseil. La position du patriciat étant devenue intenable après la révolution de Juillet à Paris, F. contraignit l'ancien gouvernement à démissionner en janvier 1831, permettant par là-même une transition pacifique de la Restauration à la Régénération. En tant que président de la bourgeoisie de Berne, il fut impliqué dans des conflits avec le gouvernement libéral. Accusé de haute trahison pour sa participation, non prouvée, en 1832 dans la conjuration de l'hôtel d'Erlach et dans le complot du recrutement (Werbekomplott), il fut condamné à la réclusion à la suite d'une procédure douteuse (1839). De 1833 à 1840, il vécut volontairement en exil. De 1850 à 1854, il représenta Brienz au Grand Conseil et soutint le gouvernement conservateur d'Eduard Blösch. Ecarté du Grand Conseil (1854), il se consacra à des études d'histoire et devint président du conseil de paroisse de l'église de la Nydegg. F. fit partie des hommes d'Etat bernois les plus éminents du XIXe s. |