Description | Naissance 18.2.1714 à Berne, décès 2.11.1780 à Berne, prot., de Berne. Fils de Franz Ludwig, officier au service étranger et, dès 1723, bailli de Landshut, et d'Elisabeth de Mestral. Il épouse en 1736 Dorothea Salome von Erlach, fille de Viktor, gouverneur de Königsfelden. Membre du Grand Conseil de Berne (dès 1745), W. fut avocat commis d'office dans le procès contre les accusés de la conjuration de Henzi (1749) et bailli de Nidau (1752-1758). Dès 1762, il fut commandant en chef de la prévôté de Moutier-Grandval, membre de la commission de la Bibliothèque et du Conseil académique de Berne, ainsi que censeur des autorités bernoises. Il fit apporter à la bibliothèque de la ville les chroniques bernoises, tenues secrètes jusque-là, afin de les rendre accessibles. Comme historien, il se consacra surtout à l'histoire bernoise. Jetant un regard critique sur les affirmations des chroniqueurs, il souhaitait que l'histoire soit écrite uniquement sur la base de chartes. Si W. ne réussit pas à se conformer entièrement à ce principe, il est néanmoins considéré comme le premier historien moderne de Berne grâce à son Histoire de la Confédération helvétique (1754, all. 1754), qui couvre la période allant des origines à 1516 (3e éd. de 1768, jusqu'en 1603). L'Histoire du gouvernement de Berne parut en allemand en 1783 dans le Schweitzerisches Museum de Johann Heinrich Füssli, sous le titre Über die Staatsverfassung der Stadt und Republik Bern. L'Histoire de la ville de Berne ne fut jamais publiée et une volumineuse Histoire du Canton de Berne semble perdue. Avec Johann Georg Altmann, il fonda en 1739 la Deutsche Gesellschaft, chargée de veiller sur la langue et la littérature allemandes. En 1759, il fut l'un des membres fondateurs de la Société économique de Berne (président en 1767 et 1769). Après avoir proposé, en 1747 déjà, la création d'une société historique, il adhéra à la Société helvétique en 1762 (président en 1766). Patricien, W. défendit certes l'idée de la liberté, mai |