KAUNITZ (WENZEL ANTON VON, COMTE DE RIETBERG, DIPLOMATE ET HOMME POLITIQUE AUTRICHIEN, 1711-1794) (Personnes\K)

 

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ThésaurusPersonnes
DésignationKAUNITZ (WENZEL ANTON VON, COMTE DE RIETBERG, DIPLOMATE ET HOMME POLITIQUE AUTRICHIEN, 1711-1794)
DescriptionLe comte, puis prince (1764) Wenceslas Antoine de Kaunitz, comte de Rietberg, ou Václav Antonín Kounic, ou en allemand Wenzel Anton von Kaunitz-Rietberg, connu dans les textes français de l'époque comme le prince de Kaunitz, né à Vienne le 2 février 1711 et mort dans cette même ville le 27 juin 1794, est un diplomate et homme politique de Bohême au service de la Maison d'Autriche. D¿une vieille famille noble de Bohême (remontant à 12842), Kaunitz entra au service de la maison d'Autriche en 1735, fut ministre plénipotentiaire à Turin (1741), avant d'occuper le même poste aux Pays-Bas autrichiens d'octobre 1744 à juin 1746, en remplacement du comte de Königsegg-Erps. Pratiquement à la tête du gouvernement général des Pays-Bas après le décès de la gouvernante, l'archiduchesse Marie-Anne (décembre 1744), propre s¿ur de Marie-Thérèse, il dut peu de temps après quitter Bruxelles en raison de l'invasion française (juillet 1745). Il gagna alors Anvers, puis Aix-la-Chapelle avec le reste du gouvernement bruxellois. En juin 1746, il obtint son remplacement à Bruxelles par le comte Charles de Batthyany, pour raison de santé. Il fut ensuite négociateur au traité d'Aix-la-Chapelle (1748), puis ambassadeur à Versailles (1750-1753), où, inquiet des progrès de la Prusse, il prépara l'alliance franco-autrichienne de 1756. Il fut alors appelé par Marie-Thérèse au poste de chancelier de cour et d¿État des Habsbourg, qu'il devait occuper pendant près de quarante ans (1753-1792). Il confia au comte Daun la réorganisation de l¿armée, d¿où la création de l¿académie militaire Marie-Thérèse et la remise en ordre de la frontière (Militärgrenze) aux confins de l¿Empire ottoman. Il est à l'origine de la création du Conseil d'État qu'il dirige à partir de 1761. Farouchement anticlérical, partisan du despotisme éclairé, il amorça sous Marie-Thérèse une politique de réformes reprises plus tard par Joseph II de manière plus énergique. En ce qui concerne l'horizon institutionnel des Pays-Bas aut
SourceWikipédia
 

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