PANAYOTIDIS (NAKIS, ARTISTE GREC, 1947-) (Personnes\P)

 

Données de base

ThésaurusPersonnes
DésignationPANAYOTIDIS (NAKIS, ARTISTE GREC, 1947-)
DescriptionNé à Athènes en 1947, Nakis Panayotidis poursuivit des études d'architecture et d'art à Turin et à Rome avant de s'établir en Suisse en 1973. Il partage depuis lors son temps entre Berne et l'île de Sérifos, dans les Cyclades. Le Musée des Beaux-arts de Berne avait déjà organisé en 1994 la première exposition de musée de Nakis Panayotidis. Vingt ans plus tard, durant lesquels l'artiste s'est acquis une reconnaissance internationale soutenue par de nombreuses expositions personnelles, le Musée des Beaux-arts de Berne consacre une vaste rétrospective à cet éminent représentant de l'Arte Povera dont l'oeuvre se caractérise par sa grande diversité formelle et stylistique. Panayotidis aime son époque, même si la mythologie et l'art antique font partie intégrante de sa vie. Faisant preuve d'un réalisme affirmé, il ne s'intéresse qu'à ce qu'il voit face à lui. VEDO DOVE DEVO. Ces trois mots inscrits en lettres lumineuses sur la façade du Musée des Beaux - Arts de Berne résument à eux seuls le principal message de Nakis Panayotidis. "Je vois là où je dois (voir)". Tout est une question d'angle de vue, la perception n'est jamais univoque. En perpétuel mouvement, l'art de Panayotidis associe la lumière à la vie. Il y est toujours question de cet instant où les contraires s'immobilisent momentanément dans une position d'équilibre : le flux et le reflux, l'inspiration et l'expiration, l'élan et la chute, le jour et la nuit, la vie et la mort. Le mouvement et le changement sont les motifs majeurs de toute son oeuvre. L'oeuvre d'un infatigable improvisateur Dans ses sculptures, ses installations photographiques, ses tableaux et ses oeuvres en néon, Panayotidis rend compte du sens, de la valeur et de la vérité de ce qu'il voit. Son art a pour but de mettre en évidence et de faire apparaître dans l'instantané d'une image produite par le hasard ce qui, au-delà de l'instant, relève de la permanence, et donc de donner à voir ce qui est de l'ordre de l'invisible.
SourceWikipédia
 

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