SPENCER (CHARLES, COMTE ET HOMME POLITIQUE ANGLAIS, 1674-1722) (Personnes\S)

 

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DésignationSPENCER (CHARLES, COMTE ET HOMME POLITIQUE ANGLAIS, 1674-1722)
DescriptionCharles Spencer (23 avril 1675 - 19 avril 1722), 3e comte de Sunderland, connu sous le nom de Lord Spencer, est un homme politique britannique. Il occupe les fonctions de Lord lieutenant d'Irlande (1714-1717), Lord du sceau privé (1715-1716), Lord Président du Conseil (1717-1719), et Premier Lord du Trésor (1718-1721). Il est le deuxième fils de Robert Spencer (1641-1702), 2e comte de Sunderland et d'Anne Digby, fille de George Digby, 2e comte de Bristol. À la mort de son frère aîné, Henry, en septembre 1688 à Paris, Charles Spencer devient l'héritier de la pairie. Appelé par John Evelyn "a youth of extraordinary hopes", il effectue une partie de ses études à l'université d'Utrecht et entre en 1695 à la Chambre des communes en tant que représentant de Tiverton. La même année, il épouse Arabella, fille de Henry Cavendish. Elle meurt en 1698. Il épouse en 1700 Anne Spencer, fille du 1er duc de Marlborough et de Sarah Churchill. C'est une alliance importante pour Sunderland et ses descendants : elle lui permet de rentrer dans la vie politique et plus tard, le titre de duc de Marlborough ira à la famille Spencer. Ayant hérité de la pairie en 1702, Sunderland devient l'un des commissaires pour l'union entre l'Écosse et l'Angleterre. En 1705, il est envoyé à Vienne en tant que représentant. Il a des idées républicaines et s'est parfois opposé à la reine Anne, notamment lorsque celle-ci décide de donner une subvention à son mari, Georges de Danemark. Grâce à l'influence du duc de Marlborough, il entre en fonction au Secretary of State for the Southern Department en décembre 1706. De 1708 à 1710, il est l'un des cinq Whigs appelé communément la « Junte Whigs », qui dominent le gouvernement mais comptent beaucoup d'ennemis. La reine ne l'apprécie pas et en juin 1710, il est renvoyé. Elle lui offre une pension de 3000£ par an mais il refuse et déclare que s'il ne pouvait pas avoir l'honneur de servir son pays, il ne le pillerait pas.
SourceWilipédia
 

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