VIDART (CAMILLE, ENSEIGNANTE, FEMINISTE ET FEMME POLITIQUE GENEVOISE, 1854-1930) (Personnes\V)

 

Données de base

ThésaurusPersonnes
DésignationVIDART (CAMILLE, ENSEIGNANTE, FEMINISTE ET FEMME POLITIQUE GENEVOISE, 1854-1930)
DescriptionNée le 14.2.1854 à Divonne-les-Bains (Pays de Gex), décédée le 28.6.1930 à Genève, prot., Française. Fille d'Alphonse, médecin, et de Jeanne-Louise Vaucher. Célibataire. Enfance chez une tante à Genève, formation de maîtresse de langues à l'université de Lyon. V. enseigna à Genève (dès 1875), à l'école supérieure de jeunes filles de Zurich (à partir de 1880), où elle traduisit en français le roman Heidi de Johanna Spyri, et à l'école Vinet à Lausanne (1884-1886). De retour à Genève, V. rejoignit la Fédération abolitionniste internationale. En 1891, elle adhéra à la progressiste Union des femmes de Genève (vice-présidente en 1892, présidente de 1898 à 1902). Elle organisa le premier Congrès des intérêts féminins en 1896 à l'occasion de l'exposition nationale qui se déroulait à Genève. Durant les années suivantes, V. s'employa intensivement à regrouper les associations féminines suisses dans un organe faîtier. En 1899, elle prit l'initiative, avec les présidentes des organisations féminines progressistes alémaniques et romandes, de créer l'Alliance nationale de sociétés féminines suisses (ASF). Elle fut membre du comité de l'ASF jusqu'en 1908 et secrétaire de l'Association internationale des femmes (1899-1904). Pionnière dans la lutte pour l'égalité des droits en matière politique, V. milita de bonne heure au sein de l'Alliance internationale pour le suffrage des femmes. En 1907, elle créa en compagnie d'Auguste de Morsier l'Association genevoise pour le suffrage féminin et participa en 1909 à la fondation de l'Association suisse pour le suffrage féminin. Après l'éclatement de la Première Guerre mondiale, elle adhéra en tant que pacifiste convaincue à l'Union mondiale de la femme pour la concorde internationale et à la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté. A côté de ses activités féministes, V. ouvrit en 1910 un restaurant pour ouvrières et un bureau de placement. Elle se battit toujours pour la justice sociale et travailla pour divers journaux.
SourceDHS
 

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