CULIE-AMPLEMAN DE LA CRESSONNIERE (LEON, DIT DE NOIRBERNE, MILITAIRE ET CONSERVATEUR DE MUSEE, 1812-1893) (Personnes\C)

 

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DésignationCULIE-AMPLEMAN DE LA CRESSONNIERE (LEON, DIT DE NOIRBERNE, MILITAIRE ET CONSERVATEUR DE MUSEE, 1812-1893)
DescriptionLéon de La Cressonnière, né en 1812 et mort en 1887, est un militaire et conservateur de musée français. Français, officier de marine, puis retraité et rentier, Léon de La Cressonnière remplace Godefroy de Blonay à la tête du Musée Arlaud en 1868. Il occupe ce poste jusqu'en 1870, reprend du service pendant la guerre franco-allemande de 1870-71 puis réapparaît à la direction du musée par intermittence jusqu'en 1886. Dans les faits, le musée est sans conservateur responsable entre 1880 et 1885. Soutenu par Louis Ruchonnet, amateur d'art et collectionneur, peu gêné par les cent francs par an qui sont alors le traitement du conservateur, Léon de La Cressonnière apporte des changements dans l'organisation intérieure et la politique d'achats du musée. Devenu président de la Société vaudoise des beaux-arts à sa nomination au musée, il accueille le Tournus de la Société suisse des Beaux-Arts en 1869, 1872 puis tous les deux ans jusqu'en 1886, date à partir de laquelle ces expositions-ventes auront lieu à la Grenette. Dynamique, il monte en 1874 une exposition consacrée à Charles Gleyre qui fait du Tournus un véritable triomphe, lance la rententissante souscription pour l'achat du Taureau dans les Alpes d'Eugène Burnand, saisit toutes les occasions pour accroître la collection cantonale. En 1886, Léon de La Cressonnière quitte définitivement le Musée Arlaud et ne sera pas remplacé: c'est Eugène Ruffy, patron du Département de l'Intérieur, qui assure la gestion du musée jusqu'à la nomination en 1894 d'Émile Bonjour. Pierre-Léon-Désiré CULIE, né à Paris le 26 mars 1812, demanda le 14 août 1858 et obtint, par décret du 7 juillet 1859, l'autorisation de joindre régulièrement à son nom celui d'AMPLEMAN DE LA CRESSONNIERE, sous lequel il était connu et qui était celui de la famille de sa mère, et de s'appeler ainsi : CULIÉ-AMPLEMAN de la CRESSONNIÈRE. Marié à Paris (période 1850/1875) Chevalier de la Légion d'Honneur (période 1850/1875). Naturalisations (période 1850/1875)
SourceWikipédia, art. Léon de La Cressonnière
 

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