BATAILLARD (PIERRE, PEINTRE ET GRAPHISTE, 1927-2008) (Personnes\B)

 

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ThésaurusPersonnes
DésignationBATAILLARD (PIERRE, PEINTRE ET GRAPHISTE, 1927-2008)
DescriptionQu'il ait dirigé son atelier de graphisme aux Escaliers-du-Marché, à Lausanne, qu'il peigne à l'aquarelle ou au pastel, qu'il sculpte ou réalise des mosaïques, qu'il soit le muséographe de sept musées suisses, la carrière de Pierre Bataillard a toujours été marquée par la légèreté et la passion. Pierre Bataillard est né en 1927. Il suit d'abord des études au Technicum de Bienne, puis à l'Ecole des Beaux-Arts de Lausanne avant de partir à l'Ecole du Louvre à Paris. A Lausanne, il a la chance d'avoir comme professeurs Casimir Reymond, Poncet, Bischoff ou Chinet. A Paris, ses camarades s'appellent César ou Boris Vian. Revenu dans le canton de Vaud, il crée son atelier de graphisme en 1947, qu'il dirigera pendant quarante ans. Il sillonne le globe pour son métier et sa passion de la peinture. Sa maîtrise des paysages et des animaux s'exprimera dans des aquarelles ou des pastels d'ici, mais aussi d'Alaska, du Québec ou du Val-de-Travers. Il expliquait d'ailleurs: "J'ai convaicu mon épouse Nouly que les plus beaux paysages sont au Nord. En Alaska, septembre est une véritable explosion de couleurs." Son épouse, justement, Nouky, est écrivaine et poétesse. Il illustrera plusieurs de ses livres. Son épouse avec laquelle il partageait son amour de la nature et des animaux, au point qu'ils ont créé une fondation pour promouvoir toute action visant à sa protection. Mais Pierre Bataillard fut aussi le muséographe et le concepteur du Musée international d'horlogerie de La Chaux-de-Fonds (en 1974), du Musée du Cheval de La Sarraz (1982) ou de la Maison du Blé et du Pain à Echallens (1989), parmi d'autres (Musée du Verre à Saint-Prex, Musée de la vigne et du vin à Aigle). Il avait collaboré à l'Expo 64. Et dans le beau livre que lui avait consacré Mireille Callu (Ed. La Bibliothèque des Arts), elle raconte que lorsque les arbres et arbustes de l'Exposition nationale étaient voués à la décharge, Pierre Bataillard les recueillit tous dans son parc de Poliez-Pittet.
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