Description | Il s'agit en fait de la même famille que les Crousaz cités à Hermenches dès 1523.
FAMILLES ORIGINAIRES DE CHEXBRES, LAUSANNE, MOUDON, LUTRY, HERMENCHES, TREY, ETC.
La famille de Crousaz est issue de celle des métraux de Chexbres, dont le premier représentant connu est Bonfils, attesté de 1137 à 1155. La charge de métral, héréditaire dans ce village, resta dans la famille jusqu'à ce qu'elle passe après 1249 à Hugues de Palézieux puis soit rachetée par les évêques de Lausanne entre 1294 et 1303. La famille des métraux de Chexbres prit alors le nom de Crousaz, celui d'un de leurs alleux.
La famille de Crousaz a possédé à Chexbres un manoir bâti par Pierre II (attesté entre 1368 et 1431) ainsi que de nombreuses seigneuries et coseigneuries entre le XVIe et le XVIIIe siècle (Mézery, Prilly, Crissier, Saint-Georges, Corcelles le Jorat, Echandens). La famille se subdivisa en diverses branches, à Chexbres et à Lausanne, en France et en Allemagne.
La famille de Crousaz est citée à Trey dès 1458. Il s'agit d'une famille noble vaudoise descendant des métraux de Chexbres. A la fin du XIIIe s., la famille adopta les noms de ses alleux de C. et de La Paleyre. Pierre II, mentionné dès 1368, donzel de Chexbres et bourgeois de Vevey en 1422, fit construire le manoir familial, au nord de Chexbres. Chapelle dans l'église de Saint-Saphorin (Lavaux) vers 1550. Au XVIIe s., la famille se scinda en trois branches, deux à Chexbres, une à Lausanne. Les C. de Chexbres entrèrent souvent au service étranger. Ceux de Lausanne occupèrent des charges dans l'administration bernoise ou lausannoise (lieutenant baillival, contrôleur général). Les C. s'éteignirent en Suisse avec Roger (1872-1965), commandant des fortifications de Saint-Maurice. Jean-Philippe (1717-1783), baron de C., fonda la branche française qui se reconvertit au catholicisme. |