Description | Au cours de la première moitié du XXe siècle, le salvagnin fut petit à petit éliminé de nos vignobles et remplacé par des cépages plus productifs, en particulier par le pinot noir et le gamay. Les dernières vignes encépagées de salvagnin disparurent.
Pourtant, l'une d'entre elles subsistait à St. Prex, autrefois un fief du salvagnin. Elle était propriété de Monsieur Edmond Morand qui tenait un établissement public à la Rue de Lausanne à Genève. Il y servait son Salvagnin, vin fort apprécié de sa clientèle. Gilles avec tout son talent de poète a écrit "Le Miracle de St. Saphorin". Il est temps, avant que les mémoires ne s'effacent de rapporter ici: "Le miracle de St. Prex". Il s'agit ni plus ni moins du sauvetage et de la conservation d'un élément de notre patrimoine vaudois à deux doigts de disparaître, un cépage rouge autrefois très répandu: le salvagnin.
Le vieux salvagnin ou encore le pinot noir-salvagnin est-on obligé de dire, car aujourd'hui le terme de Salvagnin s'applique officiellement à un vin et non à un cépage. Salvagnin désigne donc un vin rouge vaudois issu de gamay ou de pinot noir ou d'un assemblage des deux. Ce terme signifie aussi marque de qualité soumise à une réglementation. On ignorait alors en reprenant ce terme qu'il existait encore des ceps de salvagnin dans notre beau Pays de Vaud et à St. Prex en particulier. |