| Description | Famille remontant au Fribourgeois Anselme de Grolley ou Grosler, attesté à Vevey vers 1200. Au XIVe s., les enfants de Loys (Louis) de Grolley, bourgeois de Vevey en 1294 laissèrent tomber leur nom d'origine pour s'appeler Loys. Vers la fin du siècle, les deux branches principales étaient constituées au bord du Léman, l'une à Lausanne, l'autre à Evian. Mermet Loys, notaire, s'établit à Lausanne où il fut syndic en 1438. Il acquit la coseigneurie d'Ecublens. Avec son petit-fils Etienne Loys (+ 1534), la famille lausannoise entra dans la noblesse, au début du XVIe s. Etienne acquit la seigneurie de Marnand en 1497, les coseigneuries de Middes et Trey, et la mayorie de Lucens; ses quatre fils firent souche des branches de Marnand, Villardin, Cheseaux et Denens. La première branche existe encore, les autres se sont éteintes au XIXe, XVIIIe et XVIIe siècles. La branche savoyarde descend de Jaquerod, fils ou neveu de Jaquerod Loys de Lausanne, vivant en 1350.
Branche de MARNAND fondée par Jean-Louis, coseigneur de Middes; son fils Jean-Pierre, seigneur de Marnand, eut par sa femme Catherine de Goumoëns la seigneurie de Correvon qui passa à un rameau éteint au XVIIIe siècle. Sébastien, seigneur de Vennes, petit-fils
Branche SAVOYARDE : elle descend de Jaquerod, fils ou neveu de Jaquerod Loys de Lausanne, vivant en 1350, celui-ci fils de Louis de Grosler, s'est éteinte après 1793. Elle s'appelait d'abord Jacquerod, puis Jacquerod-Loys, et après avoir en 1569 fait ses preuves de noblesse, Loys. Une branche française qui s'est détachée au XVIe siècle existait encore en 1862. |