MARAT (FAMILLE, ORIGINAIRE DE CAGLIARI, SARDAIGNE, GENEVE, BOUDRY ET FRANCE) (Personnes\M)

 

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DésignationMARAT (FAMILLE, ORIGINAIRE DE CAGLIARI, SARDAIGNE, GENEVE, BOUDRY ET FRANCE)
DescriptionFamille huguenote, attestée dès 1698 à Cagliari sous la forme Mara, à Genève en 1741 (mariage) et à Boudry dès 1743. 1743; Jean MARA, prosélyte de Cagliari de l'île de Sardaigne, père du célèbre MARAT. Registres de la Bourgeoisie de Boudry: 21 avril 1743 -- On a reçu le sieur Jean Mara de Cagliari en Sardaigne pour habitant dans ce lieu autant de temps qu'il plaira à la Bourgeoisie en payant le gîte et obéir aux siens maîtres-bourgeois. Jean Mara, habitant de Boudry et dessinateur dans la fabrique d'indiennes des sieurs Clerc et Cie Du 3 février 1765 -- Le sieur Mara a prié la Bourgeoisie de le recevoir Bourgeois non-jouissant. Passé pour la première. Du 3 mars 1765 -- Le sieur Mara s'est présenté pour la seconde. Passé. Du 21 avril 1765 -- On a reçu le sieur Mara à Bourgeois suivant sa réquisition pour le prix de quatre cent livres faibles qu'il a payé comptant. Les comptes de bourgeoisie de 1765 montrent en recettes. De Monsieur Marat pour sa réception à Bourgeois, 400. Jean-Paul Mara n'est devenu bourgeois de Boudry, non-jouissant, que le 21 avril 1765, c'est à dire plus de 22 ans après la naissance de son célèbre fils. Il a d'abord connu une carrière religieuse dans son pays, la Sardaigne, où il est « lettore di arte », un pédagogue renommé de l'Ordre de la Merci. Alors qu'il s'évertue à implanter un collège à Bono, Jean Mara est en butte à des tracasseries fiscales qui compromettent toute l'entreprise, il se résout dès lors à quitter son pays pour Genève. Converti au calvinisme, il rencontre et épouse la jeune calvinite française, Louise Cabrol, dont, selon le dossier de demande d'anoblissement de Paul Marat, la famille originaire de Castres « ne dérogeait pas en faisant du commerce ».
SourceGeneanet
 

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