Description | Les Baup sont issus d'une famille de réfugiés « pour cause de religion ». Ils sont originaires d'un petit village du Dauphiné, les Boutins, dans la commune de Saint-Baudille-et-Pipet, à environ 3 kilomètres au sud-est de Mens. Selon les documents du dossier généalogique de la famille Baup, conservé aux Archives cantonales vaudoises (ACV, Y Dos gen Baup), il apparaît que deux frères, André et Jean, fils d'Alexandre Baup, décédé en 1742, se sont exilés en Suisse où ils ont fait souche. Entre 1742 et 1750 environ, ils ont rejoint peut-être avec leur frère, Pierre, leur soeur Suzanne, réfugiée en Suisse depuis 1742. C'est la branche de Jean Baup (1725-1762), maître-perruquier comme son frère André, qui s'installe à Vevey, où il meurt à 37 ans, 7 ans après son mariage « d'une fièvre maligne qui a régné ces années passées ». Il avait obtenu, le 11 avril 1753, la bourgeoisie de Coinsins. C'est en fait par sa femme, que la famille Baup obtint en 1762 la bourgeoisie de Vevey, pour 1500 francs et dix baches - dont l'une pour l'hôpital- et les honoraires. Le couple eut deux enfants, Paul François 1 (1756-1804) et Pierre André Louis (1758-1824). A la génération suivante appartiennent deux membres Baup dont la profession fut celle de pharmacien : Paul François 2 (1788-1864), fils de Paul François 1 et Jean Samuel, son cousin germain (1791-1862). |