Description | Le représentant le plus remarquable de la famille a incontestablement été jusqu'à maintenant l'aviateur Agénor. La plupart des sources le disent par erreur natif de Genève. Il est en fait né le 8 janvier 1884 à Bursins où son père Aloïs était pintier et substitut de la Justice de paix. Il suivit son père quand celui-ci émigra à Genève vers 1890 où il y deviendra chef de train CFF. Agénor prit avec son père la nationalité genevoise lors de sa naturalisation en 1898. Féru de mécanique, il aurait effectué un apprentissage dans un garage de cette ville dont, paraît-il, il aurait été le premier chauffeur de taxi. Il collabora aussi à la construction des automobiles Stella. En 1911, Agénor Parmelin passa en 1911 son brevet de pilote d'avion à l'École Deperdussin d'Étampes. Il y devint à son tour instructeur. Il gagna la célébrité en effectuant la première traversée du Mont-Blanc en aéroplane le 11 février 1914, de Collex-Bossy à Aoste. Ce haut fait impliquait évidemment un record d'altitude. Il lui valut la remise par le Conseil d¿État de Genève d'un chronomètre en or provenant de la maison Vacheron et Constantin, gravé aux armes de la République. Agénor avait épousé une Italienne couturière à Genève, Maria Giovanna Faggiano, et portait un vif intérêt à ce pays. Après l'éclatement du conflit mondial, ne pouvant être pilote instructeur dans l'aviation militaire helvétique parce que non célibataire, il reçut l'autorisation de former des aviateurs en Italie. Il y travailla aussi comme pilote d'essai. C'est dans cette dernière fonction qu'il trouva la mort dans une chute d'hydravion à Varèse le 28 avril 1917. Vingt mille personnes assistèrent à son ensevelissement dans le cimetière de Saint-Georges à Genève. Non loin de l'aéroport de Cointrin, au sud, sur la commune de Meyrin, le chemin Agénor Parmelin long de 206 mètres perpétue depuis novembre 1945 le souvenir de ce pionnier helvétique de l'aviation. |