| Description | RERO donne les dates suivantes : 1887-1956. Charles Schneider (1887-1956), musicien, est né à La Chaux-de-Fonds et mort à Lausanne. Issu d'une famille de dix enfants, ses parents, après l'école primaire, l'obligent à se mettre en apprentissage pour devenir horloger. C'est à Charles Zellweger, alors directeur de la Musique des Cadets, que l'on doit la découverte du talent du jeune apprenti. A la suite de nombreux pourparlers avec ses parents, il parvient à l'enrôler dans sa fanfare. Charles Schneider monte en grade dans la Musique des Cadets. Des bourses de la Confédération, du Canton et de la Commune lui sont accordées. Il peut désormais réaliser son rêve, étudier la musique, particulièrement l'orgue, et parfaire son éducation littéraire. En 1905, il se rend à Strasbourg et s'inscrit au Conservatoire de cette ville de double culture. Il devient l'élève d'Ernest Münch pour le violon et le piano, d'Albert Schweitzer pour l'orgue, la liturgie, l'hymnologie et la musicologie. Sur recommandation de M. Schweitzer, il arrive à Paris en 1909 pour y suivre des cours au Conservatoire. Il travaille l'orgue avec Louis et René Vierne et Joseph Bonnet, la composition avec Alexandre Guilmant et Charles-Marie Widor. Il suit des cours de liturgie, d'hymnologie et de musicologie. Il voit, à Paris toujours, le peintre L'Eplattenier, de La Chaux-de-Fonds comme lui, en compagnie duquel il explore les musées, et correspond régulièrement avec Jean-Paul Zimmermann, écrivain chaux-de-fonnier. En juillet 1909, il se présente à Berne au concours des Musiciens suisses. Il réussit brillamment l'examen et obtient une bourse. Pendant ses vacances, il revient quelquefois dans sa ville natale où, avec l'aide du Dr Bolle, il organise des auditions pour offrir à ses amis et connaissances le fruit de ses études et les initier à la musique d'orgue. En novembre, il revoit Schweitzer à Paris, qui le recommande à des professeurs de Berlin, ville qu'il découvre dès janvier 1910. |