Description | Famille de haute noblesse, dont le premier représentant est Ulrich, mentionné dans une donation de 1096 en faveur du couvent de Romainmôtier. Possesseurs d'un château, d'une clientèle de chevaliers et de l'église de C., les C. apparaissent ainsi comme l'un des plus anciens lignages seigneuriaux du Pays de Vaud. Ils sont aussi cités comme seigneurs de Prangins et de Nyon depuis Humbert (1096-1147), fils du précédent. A la mort vers 1230 de Jean, son petit-fils, la famille se ramifie et le nom de C. désigne la branche détentrice des seigneuries de C., L'Isle, Bercher et Surpierre. Les C. concluent des alliances matrimoniales avec la haute noblesse vaudoise (Gruyère, Estavayer et Grandson) ou franc-comtoise (Montbéliard). Au milieu du XIIIe s., ils tentent de s'opposer à l'expansion des Savoie au nord du Léman, en particulier lors de la désignation en 1240 de Jean comme évêque de Lausanne contre Philippe Ier de Savoie. Cette attitude hostile dure jusqu'au début du XIVe s. et ce n'est que progressivement qu'ils sont intégrés dans la mouvance savoyarde. |